F1 : Alpine, c’est rassurant
Arnaud De Kanel

Deux semaines après l'immense frustration à Bahrein, l'écurie Alpine s'est bien rattrapée au Grand Prix d'Arabie saoudite. Rapides en essais libres, les monoplaces d'Esteban Ocon et de Pierre Gasly sont entrées dans leur rang à Djeddah en entrevoient avec plus de certitudes la suite de la saison. Très encourageant et rassurant.  

Alpine ne devait pas se rater ce week-end et l'écurie française a fait les choses bien. Il fallait sortir des têtes la difficile escale à Bahreïn marquée par la dernière place de Pierre Gasly en qualifications ainsi que l'abandon d'Esteban Ocon en course. Fort heureusement, les Alpine se sont mises en ordre de marche, sur un circuit qui leur réussit souvent. Derrière les ogres du paddock, l'écurie tricolore a tenu son rang. 

Le bon week-end d'Alpine à Djeddah

Ça y est, Alpine a enfin lancé sa saison. Tout avait bien commencé dès vendredi avec des essais libres très concluants et les 4ème et 6ème places d'Esteban Ocon et de Pierre Gasly en FP2. Un ton en dessous en FP3, Alpine a frappé fort en qualifications en signant les 7ème et 10ème meilleurs temps, malgré le «cauchemar» de Pierre Gasly et les malheurs d'Esteban Ocon avec «une voiture qui bouge dans tous les sens». Sur la grille, Ocon et Gasly se sont élancés un cran plus haut car Charles Leclerc a écopé d'une pénalité de 10 places. Alpine a réussi ses arrêts au stand et a maitrisé sa course, menant le peloton des écuries à sa portée, loin des Ferrari, Mercedes, Aston Martin et bien entendu Red Bull. Seule petite frayeur, le léger accrochage entre Gasly et Oscar Piastri au départ, sans conséquence. A l'arrivée, Esteban Ocon a marqué ses premiers points de la saison en franchissant la ligne en 8ème position, juste devant son coéquipier Pierre Gasly, 9ème. Il n'y avait pas mieux à faire ce dimanche. 

«C'était le maximum qu'on pouvait faire»

Après la course, Esteban Ocon s'est arrêté au micro de Canal+ pour donner son ressenti. « C'était le maximum qu'on pouvait faire, je pense. On était en mode gestion derrière, parce que devant c'était trop vite, derrière on s'en allait quand même. On était un peu tout seuls, moi et Pierre, pendant cette course, c'était un peu triste. On pensait qu'au début, les Ferrari, on aurait pu les accrocher sur le premier relais. On arrivait à tenir un petit peu, sur le deuxième relais aussi, au tout début, on arrivait à tenir le rythme. Après, elles se sont envolées devant. Il n'y a pas beaucoup plus qu'on aurait pu faire, je pense que le maximum a été fait aujourd'hui. À nous de travailler et de combler cet écart pour le futur », a confié le natif d'Evreux. C'est déjà mieux qu'à Bahreïn, fort heureusement. 

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