Cette saison, le sujet de la tricherie est de nouveau mis sur la table en Formule 1 avec l'affaire Red Bull qui secoue le paddock. Dans les sports mécaniques, il existe plusieurs façons d'aller à l'encontre du règlement. Le10Sport.com vous propose un florilège des plus grandes tricheries de l'histoire en Formule 1.
La Formule 1 atteint un niveau de popularité jamais égalé cette saison grâce au succès de la série Drive to Survive sur Netflix. Pour autant, le sport n'a pas toujours été aussi propre et a été marqué par de gros scandales de tricheries. Fernando Alonso, Lewis Hamilton, Red Bull, espionnage... tout y est !
F1 : Révolution en vue chez Red Bull ? Verstappen calme tout le monde https://t.co/Aw76yrxNNE pic.twitter.com/IvOlO2FYWq
— le10sport (@le10sport) October 15, 2022
Le double réservoir de la BAR Honda
Lors de la pesée de la monoplace BAR Honda de Jenson Button en 2005, elle est étonnamment de 5 kilos inférieure à la réglementation en place. La FIA décide donc de sanctionner l'écurie et de l'exclure de deux Grand Prix, bien qu'Honda plaide non coupable. Mais la vérité est toute autre : BAR dissimulait en effet deux réservoirs de carburant au sein du réservoir principal, pour cacher du carburant, utilisé comme ballast durant les courses. Cela rendait la monoplace plus légère par rapport à ses concurrentes. De fait, BAR Honda avait par la suite reconnu la présence de ces deux réservoirs, en expliquant qu'ils servaient à placer le carburant sous pression avant injection dans le moteur.
L'espionnage contre McLaren
En 2007, l'écurie McLaren accuse Renault-F1 d'espionnage industriel. La FIA se saisit du dossier et ouvre une enquête. L'équipe française est accusée d'avoir eu en sa possession entre septembre 2006 et octobre 2007 des documents confidentiels appartenant à McLaren-Mercedes à la suite de l'arrivée de l'ingénieur anglais Phil Mackareth. Renault contre-attaque et affirme que c'est ce même ingénieur, qui venait de McLaren, qui lui a confié les fameux documents. McLaren monte un dossier en béton et révèle que Renault a eu accès aux croquis des monoplaces de 2006 et 2007. La FIA reconnaitra Renault coupable en fin de saison.
Le crashgate de Renault
Une saison après le scandale d'espionnage, Renault continue de faire parler d'elle. Lors du Grand Prix de Singapour, elle ordonne à son pilote Nelson Piquet Jr, de se crasher volontairement afin que la safety-car entre en course et relance le Grand Prix de Fernando Alonso, qu'il gagnera. L'écurie française enchaine les démentis avant d'avouer que ce crash était voulu. Renault écopera de deux ans de suspension suite à cette tricherie.
L'aileron d'Hamilton
Au Grand Prix du Brésil en 2021, Mercedes va être reconnue coupable de tricherie. Après la séance qualificative, le délégué technique de la FIA Jo Bauer, avait relevé une anomalie au niveau de l’aileron arrière de la monoplace de Lewis Hamilton. En effet, le DRS se levait trop haut par rapport au règlement en vigueur. Hamilton avait donc été disqualifié et contraint de s'élancer en dernière position de la course qu'il remportera finalement.
Red Bull dépasse le plafond
Cette année, en 2022, c'est l'écurie Red Bull du champion du monde Max Verstappen qui fait parler. En effet, la FIA a récemment reconnu que la formation autrichienne avait dépassé le plafond budgétaire que l'instance requiert. Cette infraction au règlement est considérée comme mineure et devrait donc entrainer une simple amende.