Catastrophe en F1, Pérez et Verstappen se lâchent
Hugo Chirossel

La saison dernière, la réglementation technique de la Formule 1 a changé et devait avoir pour objectif de rendre les courses plus attrayantes en facilitant les dépassements entre pilotes. Ce qui a été le cas l’année dernière, mais le spectacle est un peu moins au rendez-vous depuis la reprise, notamment lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan. À en croire Max Verstappen et Sergio Pérez, cela ne risque pas de s’améliorer.

Depuis la saison dernière, la réglementation technique de la Formule 1 a été modifié. Un des objectifs étant de permettre aux pilotes de se dépasser plus facilement afin d’accroître le spectacle. Ce qui a été efficace, puisque le nombre de dépassements a augmenté de 30% en 2022, en comparaison avec 2021. Cependant, plusieurs pilotes estiment que cela est désormais plus difficile en raison de l’appui supérieur des monoplaces. Et d’après Sergio Pérez et Max Verstappen, ce n’est pas près de s’améliorer.

« Ça devient déjà plus dur de dépasser que l'an dernier »

« Je trouve que cette année, c'est certainement devenu un petit peu plus dur. Ces voitures génèrent un peu plus d'appui, et en générant ce peu d'appui en plus, la voiture de derrière peine un petit peu plus à suivre. Alors à mon avis, ce n'était pas la bonne chose à faire de raccourcir la zone DRS, car ça devient déjà plus dur de dépasser que l'an dernier en soi, alors c'est quelque chose que nous devrions revoir », a déclaré Sergio Pérez, dans des propos relayés par Motorsport.com. Un avis partagé par Max Verstappen : « Comme l'a dit Checo, je pense que plus on génère d'appui – et bien sûr, ce sera le cas tous les ans – plus c'est dur de doubler si la réglementation reste identique. »

« C'est vraiment, vraiment dur de nos jours »

« À cause du poids des voitures que nous avons de nos jours – car elles sont assez lourdes – c'est un peu plus dur de suivre dans les virages lents. Dès qu'on a la moindre perte de contrôle avec ce poids-là, la glissade se prolonge, c'est plus dur pour les pneus alors ils surchauffent davantage. De plus, ces nouvelles voitures, il faut les faire rouler très rigides alors que je me souviens qu'en 2015 ou 2016, on pouvait parfois prendre quelques trajectoires différentes et monter sur le vibreur car les voitures étaient bien plus souples que ce que nous avons maintenant. On pouvait avoir différentes techniques et trajectoires, mais c'est vraiment, vraiment dur de nos jours, car les voitures ne le permettent simplement pas », a ajouté Max Verstappen.

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