Le PSG est dans une fâcheuse posture en Ligue des champions. Avec une troisième défaite dans la compétition, le club de la capitale voit la qualification s’éloigner peu à peu. Selon Daniel Riolo, cela est la faute de Luis Enrique. L’Espagnol prétend qu’il n’a pas besoin de stars, mais lors des gros matches de C1, ce sont ce type de joueurs qui peuvent faire la différence.
Les journées se suivent et se ressemblent pour le PSG. En cinq matches de Ligue des champions, le club de la capitale a déjà concédé trois défaites. La dernière en date sur la pelouse du Bayern Munich, sur le score d’un but à zéro, qui condamne presque les Parisiens. Les joueurs de Luis Enrique vont devoir obligatoirement faire carton plein lors des trois dernières rencontres, s’ils veulent se qualifier pour la phase à élimination directe.
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— le10sport (@le10sport) November 26, 2024
« Il finira par essorer le club »
Après la rencontre, Daniel Riolo s’est montré très critique envers un homme côté PSG, Luis Enrique. Au micro de l’After Foot, le journaliste a tiré sur l’entraîneur parisien, faisant clairement entendre que le club de la capittale allait droit dans le mur avec lui. « Luis Enrique, ce gars là, finit par t’épuiser. C’est ce que j’essaye d’expliquer depuis un moment mais ça ne veut pas être compris. Ce gars là t’épuise. Il finira par essorer le club, parce qu’il y aura une fracture entre les supporters à cause de lui, parce que le club ne sera plus… Il fait partie des entraîneurs qui épuisent et essorent un club. Mourinho fait également partie de ce type d’entraîneur. »
« Ce sont des mythos »
Encore une fois, le PSG n’a pas réussi à trouver la solution offensivement. Selon Daniel Riolo, Luis Enrique affirme qu’il n’a pas besoin de stars pour gagner des matches, mais cette affirmation se heurte au haut niveau de la Ligue des champions, où ce sont ces joueurs qui font gagner les rencontres. « Au fond, il faudra comprendre qu’il déstabilise les joueurs. Je connais par cœur ce genre de gars, dans leur réflexion. D’abord, il se prend pour un grand intellectuel, il est supérieur à tout le monde, nous on ne comprend pas, lui, il comprend. Donc les joueurs adorent dans un premier temps ce genre d’entraîneur parce qu’ils se sentent valorisés, il leur parle d’intellectuel à intellectuel. Les joueurs adhèrent complètement à ces nouveautés. Mais dès que tu joues une équipe qui joue correctement, c’est fini, tu te fracasses. Surtout que cette réflexion est toujours accompagnée de je n’ai pas besoin d'avoir des stars, des bons joueurs, car mon collectif ça sera meilleur que l’individualité. Ce sont des mythos. »