Le défenseur de l'AS Roma, probablement titulaire lors la finale de la Coupe d'Italie face à l'Inter Milan, joue gros une semaine avant l'annonce de la liste des 23. Au vu de l'état de la défense française, il a ses chances. Et nombreux le pensent.
30 matches cette saison, avec 82 minutes de jeu en moyenne par match. Si Philippe Mexès tourne à une moyenne inférieure à celle des saisons précédentes (une quarantaine de rencontres chaque saison depuis 5 ans à la Roma), l'ancien auxerrois reste malgré tout un membre important de la Roma. Barré par la charnière Juan-Burdisso, le Romain est pourtant toujours une référence au poste de défenseur central de l'autre côté des Alpes. Tant et si bien que pour une rencontre importante comme la finale de la Coupe d'Italie ce week-end, Claudio Ranieri devrait lui faire confiance d'entrée. Plus sélectionné depuis juin 2009 avec les Bleus, l'ancien Auxerrois semble, au vu de sa saison irrégulière, bien loin de retrouver les Bleus. Sauf que ce serait oublier l'hécatombe qui frappe les Bleus actuellement. Squillaci et Gallas sont toujours blessés. Jean-Alain Boumsong n'affiche pas la forme de sa vie. Julien Escudé reste sur des prestations très décevantes en Bleu. Quant à Rami et Ciani, ils sont sans doute un peu juste (le Bordelais l'a constaté lui-même face à l'Espagne) pour affronter la crème du football international. Mexès, ses 13 sélections, ses cinq ans passés dans l'un des meilleurs clubs d'Italie et ses 32 matches de Ligue des champions font donc presque figure d'assise rassurante au sein d'une arrière-garde en friche. Prouver face à l'Inter, ce soir, qu'il est en jambes pourrait donc être décisif aux yeux du sélectionneur. Histoire de nous donner raison à nous et à nos internautes. L'équipe de France de la rédaction, que vous aviez plébiscité en majorité, l'alignait en effet dans l'axe. Sûr que l'ex-Auxerrois adorerait que nous ayons raison.