Vente OM : L’Arabie Saoudite va imiter le Qatar et le PSG, c’est la panique
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que la vente de l'OM fait régulièrement parler, l'Arabie Saoudite n'a toutefois toujours pas pris possession du club phocéen. Et selon le journaliste Philippe Pujol c'est plutôt une bonne nouvelle. Ce dernier craint effectivement qu'en passant sous pavillon saoudien, l'OM ne ressemble trop au PSG version QSI.

Le rachat de l'OM par l'Arabie Saoudite est l'un des serpents de mer en Ligue 1 depuis plusieurs années. Et pour cause, alors que de nombreuses rumeurs ont circulé, pour le moment rien ne s'est concrétisé. A l’occasion de la sortie de son film « les yeux dans les miens » sur Canal+Philippe Pujol estime d'ailleurs que c'est plutôt une bonne nouvelle pour l'OM qui pourrait rapidement ressembler au PSG en cas de vente aux Saoudiens.

«On voit à Paris que ce n’est pas un public populaire»

« Le football reste tout de même quelque chose de populaire que ce soit à Marseille, Liverpool, Athènes et Naples. On voit à Paris que ce n’est pas un public populaire, où alors il en reste peu. C’est terrible au-delà du PSG pour cette région qui mériterait d’avoir un vrai club à côté même moins bon qui termine 5ème ou 10ème. L’OM a toujours cette identité et je suis très content qu’il y est des supporters qui sont un peu comme des syndicats qui défendent cela », lance le journaliste pour Football Club de Marseille avant de poursuivre.

«Si c’est le cas, on deviendrait une sorte de PSG »

« Je ne suis pas pour la violence et la radicalisation mais parfois ça fonctionne. Il y a des observateurs qui souhaitent le rachat du club par l’Arabie saoudite. Si c’est le cas, on deviendrait une sorte de PSG d’aujourd’hui. Probablement une bonne équipe mais plus de public. Le principe c’est de mettre les compliqués devant la télé et ceux qui sont riches à l’endroit où ils vont consommer. Le tout étant de dépenser peut d’argent et d’en gagner beaucoup. Les footix au stade et les braillards devant la télé. Ce qui n’est heureusement pas le cas à Marseille et dans d’autres villes en France comme Lens et Saint-Étienne. C’est une bonne chose que les ultras se passent des coups de fils de temps en temps pour s’unir. Ce sont des gens intelligents », ajoute Philippe Pujol.

Articles liés