Avec le départ d’Igor Tudor et un mercato estival qui s’annonce d’ores et déjà très mouvementé, l’OM pourrait une nouvelle fois changer de visage la saison prochaine. Une instabilité dont le club phocéen a l’habitude, lui qui connaît de nombreux changements chaque année. Et Dimitri Payet fait passer un message fort à ce sujet.
Avec le départ d’Igor Tudor, l’OM s’apprête donc à accueillir son dixième entraîneur en seulement onze ans, et le mercato estival promet également d’être relativement mouvementé pour le club phocéen avec un certain nombre de joueurs annoncés sur le départ. Une fois de plus, l’effectif devrait donc être en grande partie remanié, et l’OM sera contraint de gérer cette nouvelle révolution tactique, ce qui ne semble pas forcément du goût de DimitriPayet.
OM : Il l’avoue, Tudor s’est planté avec Payet https://t.co/40JjRplzap pic.twitter.com/mtHx65nKuk
— le10sport (@le10sport) June 11, 2023
« Il nous manque une identité »
Dans un entretien accordé à France Football, le numéro 10 de l’OM a réagi à cette instabilité habituelle au sein du club phocéen, et les nombreux changements opérés à chaque mercato : « Ça va, ça vient, il y a des arrivées, des départs, mais ce qui nous manque, c'est une identité. On le voit ailleurs : l'entraîneur change, l'identité reste et les joueurs s'imprègnent de ça. On doit comprendre, quand on signe à Marseille, qu'on ne vient pas n'importe où. Il y a des devoirs, il doit y avoir un respect de l'histoire de ce club et une mentalité, quel que soit l'adversaire », estime Payet.
« Plus beaucoup » d’anciens à l’OM
Le milieu offensif de l’OM, qui a indiqué qu’il ne partirait pas cet été alors qu’il a encore un an de contrat, poursuit son propos : « C'est mon rôle et celui de ceux qui sont là depuis plus longtemps, même s'il n'y en a plus beaucoup. C'est aussi le rôle des dirigeants, du staff, de faire comprendre à ceux qui arrivent le degré d'exigence qu'il devrait y avoir ici. À l'OM, on doit jouer tous les matches pour les gagner, pour aller chercher des titres. Et, si on n'y arrive pas, il faut au moins finir deuxièmes, se qualifier pour la C1. C'est notre place ». Le message est passé.