Transferts - PSG : QSI a une formule magique sur le mercato
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Longtemps annoncé comme un transfert, l'arrivée d'Hugo Ekitiké a finalement été bouclée sous la forme d'un prêt avec option d'achat obligatoire. Une opération qui permet au PSG de différer le paiement du transfert d'une saison et donc de ne pas toucher à son budget pour l'exercice en cours. Une bonne façon également de contourner les règles du fair-play financier. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le PSG utilise cette stratégie. Le 10 Sport vous propose de retrouver les 5 prêts les plus marquants de l'ère QSI.

Serge Aurier - Toulouse - 2014

Pour ses premières années au PSG, le Qatar n'avait jamais lésiné sur les moyens, n'hésitant pas à débourser plusieurs millions d'euros. Cependant, le fair-play financier frappe une première fois à la porte des dirigeants parisiens en 2014. En effet, le gendarme financier de l'UEFA sanctionne le PSG qui ne peut pas débourser plus 60M€ durant l'été 2014. Une somme quasiment intégralement investie sur David Luiz. Mais le club de la capitale a pourtant besoin d'un latéral droit. Dans cette optique, le PSG tombe d'accord sur l'idée d'un prêt avec option d'achat obligatoire de l'international ivoirien qui s'engagera définitivement à Paris en 2015 pour 10M€. Une belle manœuvre pour contourner les sanctions du fair-play financier.

Kylian Mbappé - AS Monaco - 2017

Le coup de maître de la direction parisienne se déroule toutefois en 2017. Là encore, il est question de contourner le fair-play financier. Et pour cause, le PSG vient de débourser 222M€ pour le transfert de Neymar et sait que l'UEFA va scruter ses comptes. Mais l'occasion qui se présente avec Kylian Mbappé est beaucoup trop belle et les Parisiens ne peuvent pas laisser filer le plus grand espoir du football français à l'étranger. Une solution est donc trouvée. Alors que le Real Madrid et le FC Barcelone offrent 160M€, le PSG va proposer 180M€, bonus compris, mais payable un an plus tard. L'AS Monaco accepte l'idée d'un prêt avec option d'achat obligatoire et en 2018, le club de la capitale versera 145M€ puis 35M€ en 2022 lorsque Kylian Mbappé prolonge au PSG.

Danilo Pereira - FC Porto - 2020

En pleine période Covid, tout le monde doit gérer ses dépenses. Même le PSG. Malgré tout, il faut tout de même se renforcer, notamment dans le cœur du jeu où le PSG attend une sentinelle depuis longtemps. Dans cette optique, Leonardo obtient le prêt payant de Danilo Pereira. Le FC Porto accepte de lâcher son international portugais pour un total de 20M€. 4M€ sont payés immédiatement par le PSG qui versera 16M€, correspondant au montant de l'option d'achat obligatoire, en 2021.

Nuno Mendes - Sporting CP - 2021

Un an plus tard, le PSG remet ça avec un joueur portugais. Après avoir déboursé plus de 65M€ pour Achraf Hakimi et surtout alourdi de façon conséquente sa masse salariale avec les signatures de Lionel Messi et Sergio Ramos notamment, le club de la capitale doit se faire discret sur le marché des transferts. Mais là encore, l'occasion qui se présente avec Nuno Mendes est trop belle. Le PSG cherche un latéral gauche et l'international portugais est l'un des plus grands espoirs européens à ce poste. Par conséquent, Leonardo convainc le Sporting CP de lâcher Nuno Mendes sous la forme d'un prêt payant de 7M€ avec une option d'achat de 38M€ que le PSG n'hésitera pas à lever l'été suivant.

Hugo Ekitiké - Reims - 2022

Cette fois-ci, personne ne l'avait vu venir. Très apprécié par Luis Campos et Christophe Galtier, Hugo Ekitiké est annoncé du côté du PSG malgré l'insistance de Newcastle. Mais alors que tout le monde imagine un transfert afin que le PSG s'aligne sur l'offre des Magpies, le jeune attaquant français va finalement débarquer sous la forme d'un prêt avec option d'achat obligatoire. Une formule qui permet au club parisien de décaler le paiement d'une saison. De son côté, Reims obtiendra un montant légèrement supérieur à celui qu'il aurait touché par le biais d'un transfert sec. Une situation qui arrange donc tout le monde.

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