Transferts - PSG : Cet énorme obstacle qui a plombé le mercato d’Antero Henrique
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Bien que le PSG ait réussi à dégraisser son effectif avec le départ de 28 joueurs au total, en prenant en compte les jeunes et les fins de contrat, la plupart de ces opérations ont été bouclées sous la forme de prêts, ce qui n'a pas permis au club de récupérer du cash sur le mercato. Néanmoins, Antero Henrique, en charge des négociations sur le marché, était confronté à une situation difficile.

Cet été, la priorité du PSG était de se séparer de plusieurs joueurs. En arrivant sur le banc parisien, Christophe Galtier avait très rapidement annoncé qu'il souhaitait alléger son effectif en vue de privilégier la performance. Dans cette optique, Luis Campos avait mis en place un loft au sein duquel étaient présents plusieurs joueurs jugés indésirables. Et c'est Antero Henrique qui était en charge de leur trouver des nouveaux clubs. Sur le papier, c'est plutôt réussi compte tenu tenu du fait que 28 joueurs ont quitté le club au total. Mais seulement six par le biais d'un transfert définitif. Ce qui semblait insuffisant aux yeux de Christophe Galtier.

«Le PSG paye une forme de double taxe»

Néanmoins, Antero Henrique a des circonstances atténuantes. En effet, comme l'explique l'économiste Pierre Rondeau, « le PSG paye une forme de double taxe ». Et comme il l'explique, cela rend difficile le processus de vente pour le club de la capitale. « La taxe Ligue 1 revient à payer plus cher les joueurs étrangers pour qu’ils acceptent de venir en France, et il y a la taxe Qatar, les joueurs exigent un meilleur salaire en sachant que le PSG a beaucoup d’argent. Partant de ce constat, tu en as certains qui sont surpayés par rapport à leur niveau réel et cela se traduit par des difficultés pour le club à les revendre à leur valeur contractuelle », ajoute-t-il pour Le Parisien.

«Au moins ils ne perdent pas»

Par conséquent, le PSG a bouclé certaines opérations qui semblent peu avantageuses sur le plan économique à l'image du prêt gratuit de Mauro Icardi à Galatasaray pour lequel le club de la capitale continue de prendre en charge quasiment l'intégralité du salaire. Mais pour Pierre Rondeau, ce genre d'opérations peut s'avérer intéressante à moyen terme. « Ils ne récupèrent pas grand-chose, mais au moins ils ne perdent pas. Ce qu’ils peuvent espérer, dans le cas d’Icardi par exemple, c’est qu’il se relance à Galatasaray et qu’il joue, pour ensuite espérer le revendre et récupérer du cash l’an prochain », explique l'économiste.

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