Transfert polémique au FC Nantes, il lâche ses vérités
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Passé proche de rejoindre le LOSC il y a un an, Ludovic Blas s'est finalement engagé avec le Stade Rennais cet été. Un choix qui n'est pas passé auprès de certains supporters du FC Nantes compte tenu de la rivalité entre les deux clubs. Mais l'ancien Canari justifie sa décision.

Leader offensif du FC NantesLudovic Blas avait failli signer au LOSC il y a un an avant d'être retenu par Antoine Kombouaré qui comptait sur lui en vue de disputer la Ligue Europa. Finalement, après une saison plus qu'agitée à l'issue de laquelle le maintien a été assuré lors de la dernière journée de Ligue 1, Ludovic Blas s'est finalement engagé avec le Stade Rennais pour environ 15M€. Une jolie somme, mais un transfert qui ne passe pas auprès des supporters du FC Nantes, vexés de voir leur numéro 10 s'engager avec le grand rival rennais. Présent en conférence de presse à l'occasion de sa présentation en Rouge et Noir, Ludovic Blas est sorti du silence à ce sujet.

Ludovic Blas répond aux critiques après son transfert

« C'est le challenge qu'il me fallait pour atteindre un niveau supérieur », explique-t-il avant de répondre aux critiques concernant le fait qu'il s'engage chez le rival historique du FC Nantes. « J'ai pensé à ma progression. Je ne suis pas le premier ni le dernier à faire ce trajet, le dernier c'était (Olivier) Monterrubio (en 2001) et on connaît sa carrière », ajoute Ludovic Blas avant d'en rajouter une couche. 

«Il faut essayer de penser foot et de me comprendre»

« J'ai passé de bons moments là-bas, certains peuvent être déçus, après il faut essayer de penser foot et de me comprendre. Le choix était vite fait, c'est un tout, avec un style de jeu qui m'a attiré, la réunion de beaucoup de talents, la mentalité », conclut le néo-Rennais.

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