Alors que l'euphorie de la remontée en Ligue 1 était encore palpable, le club stéphanois a subi un retour brutal à la réalité. En grande difficulté depuis le début de la saison, les Verts ont été balayés par l'OGC Nice lors de l'ouverture de la cinquième journée, s'inclinant sur le score sans appel de 8-0. Jean-Michel Larqué n'a pas mâché ses mots, pointant du doigt Ivan Gazidis, jugé inexistant dans cette période de crise.
Les illusions nées du rachat de l'ASSE par le groupe canadien Kilmer Sports Ventures se sont envolées vendredi dernier. Face à l’OGC Nice, les Verts ont sombré, livrant une prestation décevante. Après cinq journées de championnat, l’équipe stéphanoise affiche un maigre total de trois points, flirtant dangereusement avec la zone de relégation. C’est un coup dur pour un club en quête de renouveau. Sur le terrain, les visages des joueurs en disaient long : ils ont rapidement quitté la pelouse, marqués par la déroute. Jean-Michel Larqué, véritable icône de l’ASSE, n’a pas caché sa déception, allant jusqu’à parler de honte après cette nouvelle contre-performance avant de pointer du doigt l'absence d'Ivan Gazidis.
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— le10sport (@le10sport) September 28, 2024
«C'était ahurissant, inadmissible»
« J'ai honte et j'ose espérer qu'ils ont tous honte. C'était ahurissant, inadmissible. L'an dernier, l'ASSE est montée en L1 à la force du poignet, avec une certaine réussite. Mais sa cellule n'a pas donné satisfaction et elle a continué à œuvrer. Je n'ai rien contre Perrin, Rustem. Je n'ai rien contre Kilmer. Mais honnêtement, ce recrutement... Des équipes de L2 comme Bastia ou Pau n'auraient jamais pris 6 buts en une mi-temps à Nice », a déclaré Jean-Michel Larqué sur RMC.
«J'ai entendu "il faut qu'ils vendent, il faut qu'ils vendent”»
« A l'ASSE, il n'y a rien. Rien. On ne peut pas accepter ça. Quand un président est absent 29 jours sur 30 ou 30 jours sur 31, ça ne peut pas marcher. J'ai entendu "il faut qu'ils vendent, il faut qu'ils vendent” », a ajouté Jean-Michel Larqué.