PSG : Le transfert de Neymar provoque un clash au sommet
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Cet été, Neymar a quitté le PSG pour s’envoler vers l’Arabie saoudite. Al-Hilal a déboursé 90M€ pour s’attacher les services de l’international brésilien qui n’entrait plus dans les plans du club de la capitale. Une opération qui ne fait pas l’unanimité comme a pu le constater Nasser Al-Khelaïfi cette semaine, accusé par un dirigeant d’avoir faussé le mercato en échappant selon lui de manière disproportionnée aux restrictions du fair-play financier.

Alors qu’aucun club européen ne semblait réellement intéressé par Neymar, le PSG est malgré tout parvenu à trouver preneur en Arabie saoudite. A 31 ans, l’ancienne star du FC Barcelone a quitté le Vieux continent pour s’engager en faveur de la formation d’Al-Hilal. Une aubaine pour le PSG, récupérant un chèque de 90M€ pour le transfert de Neymar, devenu le plus cher de l’histoire de l’Arabie saoudite. De quoi susciter quelques tensions.

Le transfert de Neymar à l’origine d’un malaise en pleine réunion de l’ECA

L’investissement massif de l’Arabie saoudite sur le mercato ne fait pas que des heureux. C’est notamment le cas du Borussia Dortmund, qui n’a pas hésité à prendre à partie le PSG en pleine assemblée générale de l’ECA cette semaine par le biais de son directeur financier Thomas Tress, accusant la formation parisienne d’avoir obtenu un avantage sur le mercato en vendant Neymar à Al-Hilal, et s’interrogeant en l'espèce sur les règles du fair-play financier de l’UEFA comme le relate The Athletic.

Al-Khelaïfi accusé de fausser le mercato, le BVB s'excuse

Une scène qui aurait stupéfié les personnes présentes selon des témoins, et Nasser Al-Khelaïfi n’a pas pris à la légère ces accusations puisque le président du PSG, également à la tête de l’ECA, aurait attendu Thomas Tress après la réunion pour s’expliquer, estimant que le dirigeant du BVB l'avait embarrassé en faisant ces commentaires devant d'autres clubs et qu’ils pouvaient s’expliquer en privé s’il y avait un problème. Hans-Joachim Watzke, le président de la formation allemande, a depuis appelé son homologue parisien pour présenter ses excuses et mettre fin à la discorde. Les deux clubs se retrouveront dès le 19 septembre en phase de groupes de la Ligue des champions, avec la réception du Borussia Dortmund au Parc des Princes, et le traditionnel déjeuner qui précède la rencontre entre les présidents.

Articles liés