Lors du précédent mercato estival, l'OM a une nouvelle fois décidé de mener une large revue d'effectif. Alexis Sanchez a notamment été poussé au départ alors qu'il sortait d'une belle saison, et Eric Di Meco révèle que c'est Marcelino qui a décidé d'écarter le Chilien. Une décision qu'il regrette grandement aujourd'hui.
Le boss de l’OM tente un coup surprise, transfert avorté ! https://t.co/TioOCrZZCy pic.twitter.com/G2fm4gLiU8
— le10sport (@le10sport) November 8, 2023
«Chaque match qu’on voit passer avec les performances d’Aubameyang, on pleure»
« On sait ce qui s’est passé avec (Alexis) Sanchez. Il a patienté dans un premier temps, puis il est revenu vers le club pour négocier en vue d’une prolongation. À ce moment-là, on lui a expliqué que son profil n’entrait plus dans les cases du nouvel entraîneur. Donc en plus de partir en courant, il (Marcelino) nous a fait un joli cadeau… Peut-être que les dirigeants ont mis ça sur son dos. Il n’empêche que son profil ne correspondait pas. Et là, chaque match qu’on voit passer avec les performances d’Aubameyang, on pleure », se lamente l’ancien joueur de l’OM au micro de RMC avant de pointer du doigt plus globalement la gestion du mercato de Pablo Longoria.
«Il y a zéro caractère dans cette équipe»
« Quand tu es à l’OM et que tu as ce budget-là, on a compris que tu étais obligé de prendre des risques, voire de faire des paris. Ok, pourquoi pas. Sauf que des paris, ça fait trois ans que tu en fais. (…) Si à chaque fois en fin d’année, tu réussis des paris, les Alexis (Sanchez), les (Sead) Kolasinac, tu fais tout pour les garder. Je suis désolé. Derrière, ça coûte très cher. Ensuite, tu fais Iliman Ndiaye, deuxième division anglaise, Ismaïla Sarr, deuxième division anglaise, ce sont des paris ça pour moi. Même Correa, c’est un pari d’essayer de le relancer. Pierre-Emerick Aubameyang, vous savez combien il touche ? Le gros problème qu’il y a, c’est quand tu as de l’imagination et pas trop d’argent et que tu tentes des paris, on veut bien être indulgent. Sauf que les mecs, il faut les garder quand ils font les choses bien. (…) Kolasinac ce n’était pas ma tasse de thé, mais c’était un soldat. Tu as besoin de soldats. Il n’y a plus de soldats. Il y a zéro caractère dans cette équipe », ajoute Eric Di Meco.