Au lendemain du licenciement d’André Villas-Boas, l’ancien président de Tottenham, Alan Sugar, estime que le patron actuel des Spurs, Daniel Levy, a pris un « grand risque » en nommant le Portugais à la tête de l’équipe. Après 16 journées, Tottenham pointe à une triste septième place de Premier League. Bien insuffisant pour les dirigeants des Spurs, qui, après avoir dépensé près de 100M€ lors du dernier mercato estival, n’ont pas retrouvé les résultats escomptés. De ce fait, le président du club, Daniel Levy, a donc pris la décision de se séparer d’André Villas-Boas. Pour l’ancien patron des Spurs, Alan Sugar, interrogé par le tabloïd talkSPORT, le club a pris un véritable risque avec le tacticien lusitanien.
« VILLAS-BOAS A SES PROPRES POINTS DE VUE »
« Pour tout le respect que j’ai pour le président de Tottenham, je pense qu’avec du recul, c’était un grand risque de nommer Villas-Boas à la tête de l’équipe. C’est un jeune homme qui a ses propres points de vue et façons de faire les choses. L’été dernier, Tottenham avait une situation intenable à gérer avec Gareth Bale et le président a fait un formidable travail en le transférant pour plus de 90M€ au Real Madrid. »
« DIFFICILE DE SE QUALIFIER POUR LA LIGUE DES CHAMPIONS » Selon lui, André Villas-Boas a tout particulièrement mal géré la dernière période des transferts… « Quand le président a eu l’argent, il a tout laissé à la disposition d’André Villas-Boas. Et c’est là qu’il a montré sa principale faiblesse. Il a dépensé l’argent du transfert comme un gamin dans un magasin de bonbons. Maintenant, il y a un gros problème dès la mi-saison. Ça va être difficile pour Tottenham de se qualifier pour la Ligue des Champions. Mais ce n’est pas impossible, il faut rester positif. Et cette fois-ci, il faut que le président recrute un entraîneur qui amène le club vers l’avant. »