Hans-Joachim Watzke, le directeur général du BvB, s’est exprimé sur le cas Haaland, pisté par de nombreux clubs dont Paris. Décryptage.
En réponse à Erling Haaland qui regrettait que le Borussia Dortmund lui mette la pression pour qu’il tranche définitivement sur son avenir, Hans-Joachim Watzke, le directeur général du BVB, a apporté certaines précisions lors d’un entretien pour le média allemand ARD : « En principe, ce n'était pas un problème. (...) Erling s'en est apparemment un peu offusqué, mais nous ne pouvons pas l'influencer. C'est ce que nous lui avons dit. Le fait qu'un média ou un autre écrive que le BVB lui fixerait certainement un ultimatum - jusqu'en février était écrit quelque part la semaine dernière - c'est une totale connerie. Pour un joueur qui parle désormais bien l'allemand, mais qui ne comprend pas encore tout, il est parfois difficile de savoir si c'est un officiel qui l'a dit ou si ce sont de pures spéculations des médias. Nous sommes arrivés à un stade où 98% des spéculations viennent des médias. Il n'y a absolument aucun problème entre nous. Nous avons simplement le problème suivant : nous devons travailler sérieusement sur le plan économique malgré tout. Nous ne pouvons pas payer un salaire que le Bayern ou le Real Madrid peuvent peut-être se permettre. Si Erling (Haaland) devait vraiment partir, et cela peut arriver, nous trouverons une solution (pour le remplacer) ».
Maintenir la relation de confiance…
Que penser des mots du directeur général de Dortmund ? Que le club allemand ait fixé un ultimatum ou pas, cette sortie médiatique indique clairement qu’au sein du Borussia, on a décidé d’agir pour maintenir une relation de confiance avec le buteur norvégien, sans doute dans l’espoir de pouvoir encore le convaincre de prolonger. Ce qui tendrait à indiquer qu’en interne, la direction du BvB estime le coup encore jouable.