Alors que QSI a fortement investi au PSG, selon Jean-Michel Aulas la tendance pourrait rapidement s’inverser.
Depuis l’été 2011 et le rachat du Paris Saint-Germain, QSI a multiplié les investissements à coups de millions. De Javier Pastore à Angel Di Maria en passant par Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, la face du club de la capitale a complètement changé. Malgré tout, la situation géopolitique du Qatar, confronté à une forte baisse du prix du gaz et du pétrole, pourrait freiner considérablement les investissements qataris à Paris. C’est en tout cas ce qu’espère Jean-Michel Aulas qui prend son mal en patience.
« Les investissements des Qataris pourraient ne pas être confirmés »
« Il faut accepter la concurrence, accepter d’être dépassé par plus puissant. Il faut aussi regarder ce qui se passe sur le plan sociologique et macro-économique. On voit qu’en ce moment le prix du pétrole et du gaz baissent. On peut imaginer que dans les années à venir les investissements des Qataris pourraient ne pas être confirmés. Ça veut dire qu’il faut courber l’échine et prendre ce qu’il y a de bon dans le sillage du PSG, le supporter en Coupe d’Europe, et trouver des solutions. Nous, on a énormément investi dans notre stade pour, à moyen terme, revenir à hauteur », lâche le président de l’OL dans des propos rapportés par Le Parisien.
« Ils font tout pour que le PSG soit un bon club »
« Aujourd’hui, je suis content d’avoir les Qataris. Je les préfère largement aux Américains. Eux, ils s’en foutaient. Ils faisaient crever le club. C’était un fonds de pension. Si tu connais un peu l’économie, c’est quand même ça qui plombe toute l’économie mondiale. Le côté méchant arabe riche, et gentil américain, je ne capte pas trop… L’époque Colony Capital, c’est de la merde. On peut ne pas aimer les Qataris, mais ils font tout pour que le PSG soit un bon club », confiait quant à lui Julien Cazarre sur l’investissement de QSI.