Jean-Louis Gasset estime que le PSG a fait une grosse erreur en se séparant de Laurent Blanc, car il aurait pu mener l’équipe à un sacre en Ligue des Champions.
S’il était quelque peu tombé dans l’oubli médiatiquement parlant, Laurent Blanc a beaucoup fait parler de lui cette semaine. Annoncé comme favori à la succession de Sylvinho, c’est finalement à Rudi Garcia qu’est revenu le poste d’entraîneur de l’OL. Le Français se dirige ainsi vers une quatrième saison consécutive d’inactivité, après son départ du PSG en juin 2016. Un licenciement que certaines personnes semblent encore avoir dû mal à digérer.
«Peut-être qu’on serait arrivés à gagner la Ligue des Champions»
Car s’il a été critiqué après son 3-5-2 lors du quart de finale retour de Ligue des Champions face à Manchester City en 2016, Laurent Blanc a été à l’origine des meilleures performances du PSG dans la compétition sous l'ère qatarie, avec trois quarts de finale d’affilé. Chose que Jean-Louis Gasset a d’ailleurs tenu à souligner dans son interview accordée à L'Équipe. Et il affirme que si le club lui avait laissé plus de temps, Blanc aurait pu avoir les moyens de mener l’équipe à une victoire en Ligue des Champions : « Le sortir du PSG a été dur, car on était en train de construire quelque chose. On était sur la bonne voie. Avec plus de patience, peut-être qu’on y serait arrivés (à gagner la Ligue des champions). Je n’ai pas l’impression que c’était Blanc le problème au PSG, puisqu’aucun n’a réussi depuis ce qu’il a réussi sur le territoire français, ni européen. En trois ans, on a gagné 11 titres sur 12 et mené trois fois de suite le club en quarts de finale de la C1. Sans Neymar ni Mbappé. On a réussi le quadruplé, par deux fois, et tout le monde a banalisé le truc. Or, je constate que plus aucun entraîneur ne l’a fait après. La qualité de jeu était également là. On avait débuté en s’emboîtant dans Ancelotti, avec deux lignes de quatre, Cavani et Ibrahimovic devant. Mais on n’avait pas la maîtrise de jeu qu’il voulait. Jusqu’au jour où il a inventé le milieu à trois avec Matuidi, Thiago Motta et Verratti. Cela veut quand même dire qu’il travaille bien, non ? Il faut qu’il fasse quoi, pour qu’on reconnaisse qu’il est également très fort, comme entraîneur ? »