Le départ d’Adrien Rabiot est désormais acté par les différentes parties. L’issue était évidente depuis l’été dernier. Analyse.
En officialisant le départ d’Adrien Rabiot, qui ne prolongera donc pas son contrat avec le PSG, les différentes parties ont confirmé ce qui constituait une évidence depuis l’été dernier. Comme le 10 Sport l’explique depuis plusieurs semaines, en refusant de prolonger l’été dernier, Adrien Rabiot avait définitivement acté son envie de départ. Et ce d’autant plus que la perspective de le faire signer libre en juin prochain a fatalement attiré de nombreux grands clubs européens et fait monter les enchères sur son contrat. L’information surgie ce matin selon laquelle le PSG n’a jamais fait d’offre contractuelle à Rabiot n’a aucune valeur : si le PSG n’a pas matérialisé ses discussions par une offre ferme, c’est très probablement parce qu’il n’y avait pas alors de perspective d’accord et qu’il ne voulait pas que les conseillers de Rabiot utilisent sa proposition contractuelle pour faire grimper les enchères auprès des autres clubs intéressés. Mais Paris a bien négocié avec le clan Rabiot pour trouver un accord.
PSG a commis une lourde erreur en refusant de vendre Rabiot à Barcelone l’été dernier
En revanche, le club de la capitale a commis une très grosse erreur en refusant de vendre Rabiot à Barcelone au dernier mercato estival, à partir du moment où le joueur avait refusé de prolonger. Cette décision ne pouvait aboutir qu’à une chose : inciter définitivement Rabiot à aller au bout de son contrat pour signer libre en juin 2019. Aujourd’hui, le PSG tente de récupérer la situation en durcissant le ton pour le pousser à accepter un transfert au mercato d’hiver. L’option reste certes jouable, mais la marge de manœuvre est très faible car le joueur a les cartes en main. L’hypothèse de très loin la plus probable reste que Rabiot patiente jusqu’en juin et signe libre à Barcelone ou à la Juve, d’autant que s’offrira alors à lui la perspective d’un pactole financier. A.H.