L’agent ultra-influent Jean-Pierre Bèrnes est monté au créneau pour prendre la défense de son client Laurent Blanc.
Invité à s’exprimer dans les colonnes du Journal du Dimanche, Jean-Pierre Bernès a pris la défense de la gestion de Laurent Blanc. L’agent affirme que l’entraineur du PSG n’est plus un entraineur « par défaut » et qu’il a réussi à s’imposer sur le banc et dans le vestiaire du club francilien.
« IL MONTRE QU’IL TIENT LA BARAQUE »
Pour Jean-Pierre Bernès, l’ancien entraineur de Bordeaux a eu une bonne gestion après les incidents de la trêve : « On dit que Jean-Louis Gasset fait tout : non, ils sont complémentaires. Laurent, ce qui l’intéresse, c’est le match. C’est là-dessus qu’il va être jugé, pas sur les plots qu’il a mis ou pas la semaine à l’entraînement ! Vu sa carrière, Laurent a la crédibilité pour parler à Cavani, Thiago Silva et compagnie. Ça me gonfle qu’il passe pour quelqu’un qui n’a pas de poigne. Il a bien fait de reprendre les choses en main à la trêve. Il montre qu’il tient la baraque. »
« LA PRESSION FAIT PARTIE DU JEU »
Alors que Laurent Blanc a souvent été pointé du doigt pour avoir été un choix par défaut de la direction francilienne après le départ de Carlo Ancelotti, son agent pense, au contraire, que son statut a changé : « Dans tous les grands clubs, la pression fait partie du jeu. Mais il ne faut pas que ce soit malhonnête. Dire que Blanc est un entraîneur par défaut, ça l’est. Qu’il l’ait été la première année, je veux bien. Lui-même le savait. Mais il ne l’est plus puisqu’il a prolongé deux ans. Si les dirigeants n’étaient pas satisfaits, ils auraient changé ! On met toujours en doute ses compétences. On devrait pourtant se réjouir d’avoir un manager français à la tête d’un club français qui veut faire partie du gotha européen. »