Mercato - PSG : Avant son transfert, un attaquant lâche une promesse
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En 2011, peu de temps avant l'officialisation du rachat du club par le Qatar, le PSG officialise un joli coup avec la signature de Kevin Gameiro qui débarque en provenance de Lorient pour 11M€. Et visiblement, l'attaquant français a réalisé son rêve et tenu sa promesse envers sa mère en s'engageant au PSG.

La promesse de Gameiro

« C'était à Rennes, non (le 13 août 2011, 1-1) ? Je coupe au premier poteau sur une passe de Jérémy Ménez. Porter ce maillot était une fierté. C'est un kif parce que le PSG est mon club de toujours. Quand j'étais petit, j'étais fan de Marco Simone. Je me souviens d'un match de Paris où les supporters scandaient son nom et j'avais dit à ma mère : "Un jour, tu verras, ils scanderont le mien (il rit)." Simone avait de l'allure. Quand il jouait, il avait des languettes qui allaient jusqu'au bout des pieds et qui claquaient quand tu courais. J'avais les mêmes chaussures, j'essayais de reproduire ce que je voyais à la télé ! », révèle-t-il dans les colonnes de L'EQUIPE, avant d'évoquer ses sensations à l'issue du titre de champion de France obtenu en 2012 avec le PSG.

«Je ne retiens que du positif de mon expérience au PSG»

« Ce qui me vient en tête tout de suite sur la saison 2012-2013, c'est mon doublé contre Sochaux (2-0, le 29 septembre 2012). La veille, (Zlatan) Ibrahimovic vient me voir à la fin de l'entraînement et me dit : "Demain, tu vas marquer deux buts. Mais moi, je vais en mettre quatre." Je me suis dit : "Il est costaud le mec !" Au final, j'en ai mis deux et lui aucun. Mais je ne suis pas allé le voir pour lui dire qu'il n'avait pas marqué, il me faisait peur à cette époque (il rit). Plus globalement, quand tu vois arriver les Ibra, Thiago Silva, tu te dis que c'est un autre monde, un autre niveau. Mais moi, j'avais cette revanche et je voulais prouver que malgré mon temps de jeu limité, je pouvais marquer des buts. Je ne retiens que du positif de mon expérience au PSG. Comme le fait d'avoir remporté le premier titre de champion du club depuis 1994 », ajoute Kevin Gameiro.

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