Mercato - PSG : Insultes, sexisme... Après son transfert, il pousse déjà un énorme coup de gueule
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Après avoir passé l’intégralité de sa jeune carrière au FC Valence, Carlos Soler a connu un changement de taille cet été en rejoignant le PSG. Un choix qui n’a pas été digéré par certains supporters du club espagnol, qui s’en sont pris sur les réseaux sociaux à la compagne du milieu offensif. Une situation qui déplore la recrue parisienne.

A 25 ans, Carlos Soler entame une nouvelle étape de sa carrière. Formé au FC Valence, l’international espagnol s’est engagé cet été en faveur du PSG, un changement de taille comme l’a reconnu le principal intéressé dans un entretien accordé à Levante EMV. « Evidemment, ce n'est pas facile de partir de ta ville, de ton foyer, de tout. J'ai 25 ans et j'ai passé 25 ans ici à Valence avec mes proches, mes amis depuis le collège. Tout quitter n'est pas simple, ça a été la décision la plus difficile à prendre. »

La compagne de Carlos Soler attaquée sur les réseaux sociaux

A Valence, le départ de Carlos Soler n’a pas encore été digéré par tout le monde, en témoignent les attaques lancées contre la compagne du joueur sur les réseaux sociaux. L’influenceuse Marta Marchena, originaire de Séville, a été prise pour cible par certains supporters du club ché la jugeant responsable de ce transfert.

« Les attaques contre ma petite amie ont été totalement disproportionnées et visaient à faire du mal »

Dans un entretien pour Diario de Levante, Carlos Soler a regretté les insultes reçues par Marta Marchena, pointant du doigt un comportement sexiste. « Je comprends les critiques constructives et j'ai vécu avec elles pendant toutes ces années. Il n'y a pas de problème car, en fin de compte, il s'agit de football. Mais quand les limites sont dépassées, pas avec moi mais avec les gens autour de moi, je n'aime pas ça et je ne l'accepte pas ou ne le respecte pas, confie la recrue du PSG. Il y a une minorité qui, je pense, va faire du mal (…). Les attaques contre ma petite amie ont été totalement disproportionnées et visaient à faire du mal. C'est inacceptable et cela montre qu'il y a encore beaucoup de personnes sexistes en Espagne. Cela me rend très triste qu'il y ait encore des gens comme ça, même si cela ne représente pas la grande majorité des Valencianistas qui lui ont réservé un accueil phénoménal à Mestalla et dont elle a été très reconnaissante. »

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