Mercato - OM : Pour l’avenir, le plan de vol de Longoria est déjà prêt
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Président de l’OM depuis février 2021 et l’éviction de Jacques-Henri Eyraud, Pablo Longoria fait presque l’unanimité à Marseille. Si son passage est pour le moment une grande réussite, le dirigeant espagnol ne compte pas s’arrêter là, il aimerait notamment s’inspirer de l’Atalanta Bergame, l’un de ses anciens clubs.

Arrivé à l’OM à l’été 2020, Pablo Longoria a d’abord occupé des fonctions de directeur sportif. En février 2021, lorsque Frank McCourt a décidé de se séparer de Jacques-Henri Eyraud, c’est l’Espagnol qui a été promu en tant que président. Depuis, l’OM va beaucoup mieux, en témoigne la saison dernière conclue à la 2ème place du championnat.

« Je me sens très bien »

Après près de deux ans, Pablo Longoria se sent très bien à ce poste. « Je me sens très bien en ce moment. J'y vois une excellente occasion de développer un projet. Et, bien sûr, développer un projet dans une équipe aussi passionnée, c'est agréable grâce à toutes les émotions qui existent à Marseille. Pour quelqu'un qui est passionné, vivre ces émotions est unique », explique le président de l’OM dans les colonnes du journal AS

« L'Atalanta est une référence »

Et pour la suite du projet, tout est déjà prévu. Pablo Longoria aimerait notamment s’inspirer d’un de ses anciens clubs : « L'Atalanta est une référence. Je pense que l'écart économique qui existe entre de nombreuses équipes européennes et notre réalité, le moyen de réduire cet écart est de jouer un football vertical, attractif et d'essayer de s'en rapprocher. Pour moi, il faut jouer au football avec les moyens dont on dispose. C'est la clé. Il s'agit d'essayer de faire de son mieux avec les moyens dont on dispose au club, avec le soutien des propriétaires, bien sûr. Je crois beaucoup aux règles économiques qui seront établies dans les championnats. C'est pourquoi je dis la méthode espagnole. Le football doit être fait avec une rationalité économique. Je suis un grand partisan du modèle économique appliqué en Espagne. Je pense que c'est l'avenir de tous les championnats ».

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