Mis à pied par l’Olympique de Marseille, Adil Rami peut compter sur le soutien de l’UNFP, qui compte bien faire en sorte que les droits du défenseur soient respectés.
Adil Rami pourrait être licencié par l’Olympique de Marseille prochainement. Le club phocéen a lancé une procédure de licenciement à l'encontre de l’international français après sa participation à l’émission Fort Boyard. Le club considère que le défenseur s’est mis à la faute en participant à cette émission sans lui demander son autorisation. De son côté, Philippe Piat, le coprésident de l’UNFP, a signifié que le syndicat comptait soutenir le joueur et ne laisserait pas le club manquer à ses droits vis-à-vis du joueur.
« La réciprocité devrait être de mise »
« Nous n'avons pas encore reçu le procès-verbal de la commission. Mais nous attendons avec impatience de savoir ce qu'elle a dit pour pouvoir engager les procédures qui nous sembleront les plus opportunes aux côtés d'Adil. Les clubs sont assez lestes pour rompre des contrats pour des raisons plus ou moins valables... (…) On va surveiller la question de très près. Nous savons bien que les clubs tentent de trouver des raisons qui justifieraient un licenciement quand ils veulent se séparer d'un joueur. Ils essaient d'inventer des griefs pour licencier. C'est simple... Ce n'est pas normal. Et si, indépendamment du problème de Rami ou d'autres joueurs, la Ligue n'est plus en mesure de faire respecter les règles, cela va motiver des actions musclées de notre part », a expliqué Philippe Piat dans les colonnes de La Provence.