Déjà proche de rallier l’OM l’été dernier, Mario Balotelli a finalement débarquer au sein du club phocéen en janvier. Jacques-Henri Eyraud justifie sa gestion de ce dossier délicat sur le plan financier.
Kostas Mitrolou et Valère Germain n’ayant jamais apporté réelle satisfaction depuis leur arrivée à l’OM en 2017, la direction s’est mise en quête du fameux grand attaquant l’été dernier et ciblait déjà Mario Balotelli à cette époque. Le buteur italien, qui évoluait encore à l’OGC Nice, était finalement resté chez les Aiglons et avait attendu le mois de janvier pour débarquer à l’OM. Jacques-Henri Eyraud, le président du club phocéen, revient sur ce feuilleton Balotelli dans les colonnes de France Football.
« On avait très envie de le faire venir »
« Pour nous, il était essentiel de maintenir un cap et de bien cibler nos besoins. C’est pour ça que l’on est restés raisonnables sur certains dossiers. Je pense à celui de Mario Balotelli. Oui, on avait très envie de le faire venir, mais les conditions demandées par Nice et par le joueur n’étaient pas les nôtres. Et il n’était pas question de faire n’importe quoi et de ne pas respecter la ligne fixée alors (…) Je crois quand même dans une certaine cohérence qui permet la viabilité d’un projet sur le long terme. Quant à savoir ce qui se serait passé si Mario était venu en août et pas en janvier, je ne veux pas entrer dans le foot fiction. L’un des enseignements importants de cette saison à l’OM est que ça reste une affaire d’hommes et que les mêmes qui étaient performants un temps peuvent l’être moins à un autre moment », lâche Eyraud.