En mai dernier, le départ d'Andoni Zubizarreta aurait pu avoir de grandes conséquences et engendrer le départ d'André Villas-Boas. Jacques-Henri Eyraud revient sur cet épisode.
Depuis son arrivée sur le banc de l'OM pour succéder à Rudi Garcia durant l'été 2019, André Villas-Boas n'a jamais caché que l'une des raisons de sa venue à Marseille était sa proximité avec Andoni Zubizarreta. Par conséquent, lorsque le dirigeant basque a quitté le club en mai dernier, il n'y avait plus aucun doute concernant l'avenir du technicien portugais dont le départ semblait inévitable. Et pourtant, André Villas-Boas a fini par se résoudre à rester, convaincu par ses joueurs et la perspective de disputer la Ligue des Champions. Un épisode sur lequel est revenu Jacques-Henri Eyraud.
«Il a eu des interrogations qui pouvaient être légitimes»
« Il a eu des interrogations qui pouvaient être légitimes, qui pouvaient reposer sur un manque de communication. On a eu l’occasion de s’expliquer à ce moment-là. On a essayé de mieux travailler avec lui, de l’impliquer plus, y compris dans nos discussions au plus haut niveau, pour lui montrer qu’on n’avait pas d’agenda caché et qu’on n’était pas des gens à faire des coups en douce », assure le président de l'OM dans les colonnes de L'Equipe.