Mercato : Le PSG le voulait, il balance sur son grand retour
Pierrick Levallet

L'Allemagne tient enfin son nouveau sélectionneur. Avec le départ d'Hansi Flick, la Mannschaft a décidé d'accorder sa confiance à Julian Nagelsmann au moins jusqu'à l'Euro. Annoncé au PSG cet été avant l'arrivée de Luis Enrique, l'entraîneur de 36 ans va faire son retour sur un banc. Il s'est d'ailleurs livré sur son arrivée à la tête de l'équipe nationale allemande.

Avec le départ précipité d’Hansi Flick, l’Allemagne a dû se trouver un nouvel entraîneur. La Mannschaft s’est ainsi tournée vers Julian Nagelsmann, qui avait été écarté de ses fonctions au Bayern Munich. Cet été, le technicien allemand était annoncé du côté du PSG pour succéder à Christophe Galtier. Mais finalement, la direction parisienne a choisi d’opter pour Luis Enrique. Julian Nagelsmann n’avait donc pas repris du service, jusqu’à ce vendredi. L’entraîneur de 36 ans sera donc le nouveau sélectionneur de l’Allemagne au moins jusqu’à l’Euro. Il n’a d’ailleurs pas manqué de se livrer sur son retour sur un banc.

«Nous visons à jouer un football plaisant»

« Les discussions étaient extrêmement bonnes, il n’y avait aucune raison à avoir pour me convaincre. Nous avons pour but de jouer un très bon Euro. C’est une grande motivation et un challenge. Il y a des pays derrière nous. Nous voulons jouer un certain type de football avec une idée. Nous visons à jouer un football plaisant que les gens aiment, pas seulement en terme de résultat » a ainsi révélé Julian Nagelsmann en conférence de presse.

«Le travail doit créer de la confiance»

L’ancien coach du RB Leipzig s’est ensuite confié sur la durée de son contrat, qui ne court que jusqu’au 31 juillet 2024. « Pour moi, c’est très important que nous soyons concentrés sur l’Euro. Dans mon esprit et dans celui du DFB, nous voulons disputer un bon tournoi à domicile. Un second point important dans nos échanges était la confiance dans notre coopération. Je suis un bon exemple - j’ai eu un long contrat au Bayern. Le travail doit créer de la confiance, pas le papier. Si nous disputons un tournoi rempli de succès, rien n’est écarté de mon côté. Ce qui est écrit dans un contrat ne s’applique pas toujours. Je viens juste d’en faire l’expérience » a-t-il expliqué. Son avenir devrait donc dépendre du parcours de l’Allemagne à l’Euro cet été.

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