Malgré ses velléités de départ, Lionel Messi a été contraint de rester au FC Barcelone par Josep Maria Bartomeu. Mais selon Hugo Sanchez, le président du Barça n'est pas celui qu'il faut blâmer.
Ce vendredi, le feuilleton Lionel Messi a pris fin après plusieurs semaines d’intenses rumeurs et déclarations de part et d'autre. En raison de la clause libératoire de 700M€ présente dans son contrat, Lionel Messi ne quittera pas le FC Barcelone cet été, contre sa volonté. L’Argentin pourrait toutefois prolonger son contrat, mais les négociations ne débuteront probablement qu’après les élections du nouveau président des Blaugrana, la relation entre le sextuple Ballon d’Or et Josep Maria Bartomeu semblant plus que tendues. Si le président catalan a forcé Lionel Messi à rester, il n’est pas entièrement responsable selon Hugo Sanchez.
« Messi n'a eu d'autre choix que de rester à Barcelone en raison des mauvais conseils de son père »
Ancienne légende du Real Madrid, Hugo Sanchez est revenu sur le feuilleton Messi de ces dernières semaines. Selon lui, Jorge Messi et les avocats de l’attaquant Blaugrana sont à blâmer : « Ce burofax prématuré n'a fait que renforcer l'image du président de Barcelone et lui a donné le temps d'affaiblir la décision de Messi. Messi n'a eu d'autre choix que de rester à Barcelone en raison des mauvais conseils de son père et du cabinet d'avocats, car ils auraient pu sauver ce burofax. Cela a affaibli son image au sein de l'équipe. Par coïncidence, Messi avait les avocats qui avaient précédemment travaillé avec Barcelone, mais en raison d'un conflit d'intérêts, le club catalan a changé de stratégie. Si Messi et son père avaient déjà pris la décision de quitter Barcelone, ils n'auraient pas dû attendre autant de temps. Mais avant la fin du terme convenu dans le contrat, ils auraient dû dire au club qu'ils voulaient partir à la fin de la saison et gratuitement, sans verser aucune compensation. S'ils l'avaient prévu, cela aurait pu être fait de cette façon. Le deuxième problème de Messi était d'envoyer ce burofax sans certitude qu'ils avaient une équipe qui paierait les 700 millions d'euros, montant que, en raison de la pandémie, aucune équipe au monde ne peut investir » a-t-il déclaré sur ESPN.