Menacé, l’entraîneur de l’ASSE est interpellé dans le vestiaire
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Malgré un rebond en début d’année, l’ASSE retombe dans ses travers avec deux défaites de suite dont la dernière à Bastia (0-2). Une situation qui place de nouveau Laurent Batlles dans une position inconfortable pour son avenir. Mais Jean-Philippe Krasso assure que le vestiaire n’a pas lâché son entraîneur.

«Oui c’est un non match»

« Oui c’est un non match, ils ont mis de l’intensité, de l’agressivité, au fur et à mesure du match on n'a pas su répondre à ce défi. On a essayé de mettre des ingrédients aussi mais ça n’a pas suffi, les solutions sur ce match-là, je ne sais pas. Le prochain match arrive vite, il faudra se servir de cette rencontre avec nos forces et nos faiblesses. On a vu nos faiblesses ce soir, il faudra les gommer face à Annecy. Il faut faire plus dans l’agressivité et sur le plan mental, c’était du jeu direct et des duels ce soir, sur ce côté-là, ils nous ont mangé, le match s’est joué là, on a pas eu assez de répondant. Tout le monde est conscient de là où on est et de ce qu’il faut faire pour sortir de là. On parle et tout, mais sur le terrain il y a aussi des adversaires qui se battent, ils ne vont pas nous laisser le match. Tout le monde est conscient de la situation, il y a des choses qui ne nous réussissent pas, on ne veut pas être là, on veut sortir de là au plus vite », confie le meilleur buteur de l'ASSE en zone mixte avant de poursuivre.

«On est derrière lui»

« Ce soir, on prend conscience que la défaite à Sochaux fait encore plus mal ! Zéro point sur six en deux matchs ça fait mal. Au classement ça reste encore jouable on est à portée de tir mais il faut cette victoire, il faudra élever le curseur sur l’agressivité, ça ne va pas être facile, Annecy va venir pour faire un résultat. Le vestiaire est concerné et reste derrière le coach, on écoute ce qu’il dit et on essaye d’appliquer. Ce n’est pas lui qui est sur le terrain, ce n’est pas lui qui va au duel, il ne décide pas de l’agressivité qu’on ne met pas ! On est derrière lui, ce n'est pas le moment de le lâcher et de ne pas croire en ses trucs. On écoute ce qu’il dit et on essaye de faire au mieux. Les défaites ça fait mal au crâne », ajoute Jean-Philippe Krasso.

Articles liés