Alors que Laurent Batlles a été démis de ses fonctions sur le banc de l'ASSE, Olivier Dall'Oglio va le remplacer afin de redresser la barre après cinq défaites consécutives en Ligue 2. Néanmoins, avant de trouver son nouvel entraîneur, le club du Forez a enchaîné plusieurs refus, à commencer par celui de Frédéric Antonetti qui affirme n'avoir aucune envie de travailler avec Bernard Caïazzo, co-propriétaire du club.
ASSE : Panique pour le prochain entraîneur, un joueur intervient https://t.co/A7w67ByDul pic.twitter.com/lpajkObU6p
— le10sport (@le10sport) December 11, 2023
Antonetti recale l'ASSE...
« J’ai été contacté par Saint-Étienne. Pas plus tard qu’il y a trois jours. On me harcelait parfois. Je n’y retourne pas parce que les conditions ne sont pas réunies. Maintenant, je crois beaucoup en Saint-Étienne. Parce que pour y avoir vécu pendant trois ans, c’est un potentiel énorme. Mais ça doit être bien géré. Comme je dis, le travail. Les conditions ne sont pas réunies pour que je retourne à Saint-Étienne. C’est-à-dire que moi, je ne travaillerai jamais avec Monsieur Caïazzo. Je dis "monsieur", mais je devrais juste dire Caïazzo », lance-t-il dans une premier temps sur le plateau du Canal Football Club.
... à cause de Caïazzo
« Quand on travaille bien, quand on est sérieux, on peut parfois avoir des périodes un peu difficiles, mais sur la longueur, le travail, le sérieux, avoir une bonne politique sportive, ça paye. Et si ces clubs (Bordeaux, ASSE…) en sont là, c’est que la politique sportive n’est pas bonne. Il ne suffit pas d’arriver et de faire des déclarations. Non, il faut du travail », ajoute Frédéric Antonetti qui s'étonne toutefois du peu d'intérêt pour le rachat de l'ASSE : « C’est étonnant, c’est quelque chose que je ne comprends pas. Moi, si j’avais de l’argent, j’irais. Pour l’avoir vécu de l’intérieur, c’est exceptionnel. Saint-Étienne c’est exceptionnel. »