Il lâche l’OM et en rajoute une couche sur son départ
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Depuis son départ de l’OM en septembre, Marcelino ne manque jamais une occasion de fustiger le club phocéen et son fonctionnement en interne. Désormais sur le banc de Villarreal, le technicien espagnol a très mal vécu la réunion entre certains groupes de supporters et la direction de l’OM le 18 septembre qui l’avait poussé au départ.

Nommé sur le banc de l'OM en fin de saison dernière afin de remplacer Igor Tudor qui avait décidé de partir, Marcelino n'aura tenu que quelques mois à Marseille. Le 20 septembre dernier, deux jours après la réunion houleuse entre les représentants de certains groupes de supporters, et la direction de l'OM, l'Espagnol remettait en effet sa démission. Très présent dans les médias espagnols depuis son départ, Marcelino en a d'ailleurs rajouté une couche.

«C'est très difficile de travailler dans un tel terreau»

« Nous avons essayé de nous adapter rapidement, en connaissant le français à un niveau acceptable, mais il y a eu des situations avec les ultras qui étaient loin d'être normales. Et heureusement, je ne les ai pas vécues, mais mes collègues les ont vécues, ce qui revient au même », rappelle le nouvel entraîneur de Villarreal dans une interview accordée à Sport.

«Il est dommage qu'un club aussi grand que l'OM n'ait pas un fonctionnement normal»

« C'est très difficile de travailler dans un tel terreau et ça ne fait que régresser, parce qu'il est dommage qu'un club aussi grand que l'Olympique de Marseille n'ait pas un fonctionnement normal pour pouvoir continuer à grandir et pour pouvoir répondre à l'énorme masse sociale qu'il a non seulement en France mais dans le monde entier », ajoute Marcelino.

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