Fiasco à l’ASSE, il perd ses nerfs
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

A l'instar de la saison dernière, l'ASSE réalise un début de saison médiocre. Le club stéphanois ne compte que cinq points et pointe à la quinzième place au classement de la Ligue 2. Légende des Verts, Ivan Curkovic se désole de cette situation et réclame du changement, notamment dans les hautes sphères stéphanoises.

Après cinq journées de Ligue 2, l'ASSE n'a empoché que cinq points. Un bilan insuffisant pour les Verts, qui visent la montée. Rien ne laisser présager un tel début de saison. Surtout que les hommes de Laurent Batlles avait réalisé une remontée spectaculaire lors du précédent exercice pour sauver sa place en L2. Légende de l'ASSE, Ivan Curkovic s'est prononcé sur la mauvaise forme de la formation. Selon lui, le problème est plus profond.

« Je suis attristé par la situation du club »

« Je suis attristé par la situation du club. Il n’aurait jamais dû tomber en deuxième division. Ce n’est pas sa place. J’ai été pendant 18 ans président du Partizan Belgrade. Un président ne peut pas tout gérer. Sa principale qualité, c’est de savoir bien s’entourer et de savoir déléguer. Je ne sais pas si c’est le cas ici » a lâché l'ancien portier stéphanois dans les colonnes du Progrès. Pour Curkovic, les coupables se nomment Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, les deux têtes pensantes de l'ASSE.

Curkovic réclame du changement

« Pour diriger un club comme l’ASSE, il faut un président qui ait une stature. Il faut savoir entrer dans la tête des joueurs pour comprendre comment ils fonctionnent. J’ai pu faire cela car j’avais été dans ce rôle auparavant. On ne peut pas diriger un club à distance. C’est un investissement quotidien. Il faut inspirer le respect, la légitimité et, je le répète, savoir bien s’entourer » a confié Curkovic. La révolution stéphanoise pourrait bien passer par une vente du club. Un dossier sur la table de la direction depuis avril 2021.

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