Durant l'été 2020, tous les rêves étaient permis pour les supporters de l'OM. Le tout grâce à un homme à savoir Mohamed Ajroudi qui s'est dit porteur d'un projet pour racheter le club phocéen. Un projet qui a échoué et Ajroudi assure que le responsable de cet échec n'est autre que Mourad Boudjellal qui a donc privé l'OM d'une arrivée de Zinedine Zidane et Cristiano Ronaldo.
Les rumeurs entourant la vente de l'OM ne datent pas d'aujourd'hui. Et pour cause, dès 2020, Mohamed Ajroudi a occupé l'espace médiatique en assurant qu'il était porteur d'un projet colossal pour racheter le club phocéen. Cinq ans plus tard, l'homme d'affaires franco-tunisien assure qu'il avait même l'intention d'attirer Zinedine Zidane et Cristiano Ronaldo.
Ajroudi annonce qu'il voulait CR7 et Zidane...
« L’OM est un grand club, avec un investisseur qui continue à mettre de l’argent. Mais nous, on espérait aller au-dessus, pour que l’OM soit une locomotive pour le sport dans le monde (…) Je n’ai pas de critiques à porter à tel ou tel dirigeant, il suffit de voir la situations des clubs. Moi j’avais un rêve. Mon rêve à moi c’était de récupérer Zidane parce qu’on l’a eu à l’AS Cannes. Les gens ne le savent pas, mais j’étais l’un des investisseurs de Cannes entre 1987 et jusqu’à 1992 (...) Cristiano Ronaldo, c’était mon objectif. Il suffit de suivre où il est allé. Tout ce que je voulais faire à l'OM se trouve aujourd'hui à Riyad ou à Jeddah. Ce programme de l'OM est appliqué là-bas. Cela veut dire que je suis écouté quelque part », estime-t-il dans une interview accordée sur la chaîne YouTube de Thibaud Vézirian.
... mais Boudjellal a tout fait capoter
Mais Mohamed Ajroudi rappelle que Mourad Boudjellal a finalement tout fait capoter en se montrant trop présent sur le plan médiatique : « Je ne le connaissais pas. Je l’ai vu 48 heures avant qu’il annonce qu’on allait prendre l’OM. Ce monsieur, je ne me suis pas associé à lui. Il n’y a jamais eu d’association. Ce sont des gens de Marseille qui m’ont approché pour me dire qu’il fallait un visage local, quelqu’un de visible médiatiquement. Voilà pourquoi son nom a émergé (...) Ma stratégie était de ne pas parler, se taire jusqu'à ce qu'on ait fini la transaction. On ne s'attendait pas à cela. Pour moi, ça allait trop vite (...) On ne devait rien dire avant la fin du tour de table. Moi, je voulais rester silencieux jusqu’à la conclusion. Lui, il a pris la parole sans concertation. C’est là que tout a explosé ».