«C’est un traître» : Luis Enrique négocie ailleurs, ça ne passe pas !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Connu pour avoir joué et dirigé le FC Barcelone, Luis Enrique a également eu l’occasion de porter le maillot du Real Madrid durant cinq saisons, avant de prendre la direction de la Catalogne. Une signature qui n’a toujours pas été digérée dans la capitale espagnole, où l’on en veut encore à l’entraîneur du PSG.

Kylian Mbappé retrouve son ex. Parti du PSG l’été dernier, la star du Real Madrid va affronter ses anciens coéquipiers ce mercredi (21h, heure française) en demi-finale de la Coupe du monde des clubs. Mais l’affiche aura également une saveur particulière pour Luis Enrique qui, en plus d’avoir joué et entraîné le FC Barcelone, a porté le maillot du Real Madrid (1991-1996). Dans la capitale espagnole, on ne digère toujours pas ce changement de club vu comme une trahison.

« Tout a basculé à ce moment-là »

En 1996, arrivant à la fin de son contrat avec le Real Madrid, Luis Enrique conclut un accord avec le FC Barcelone. « Un coup de poignard » pour les supporters merengue, comme le confie l’un d’eux au Parisien. « Tout a basculé à ce moment-là. Sa relation avec le club, les supporters et la presse est devenue impossible », se souvient Alfredo Relaño, directeur des sports de Canal+ Espagne à l’époque.

« C’est impardonnable »

Si le temps est passé, la trahison, elle, n’a pas été digérée par les Madrilènes. « Oublié ? Non ! Bien au contraire, poursuit Alfredo Relaño, interrogé par Le Parisien. Ici, il est encore vu comme une sorte d’ennemi ». Il n’y a qu’à lire les témoignages de fidèles supporters du Real Madrid pour constater que le sujet est encore brûlant, près de 30 ans après cette signature. « C’est un traître, lâche Alvaro, 62 ans. Il est venu, c’était un gamin, il fêtait les buts avec nous pour ensuite partir gratuitement à Barcelone. » Même son de cloche chez Miguel, 65 ans : « Il nous a d’ailleurs rapidement oubliés, il s’est affiché fièrement avec le maillot du Barça. C’est impardonnable. »

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