«Au-dessus de tout le monde», l’OM a laissé filer un crack
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

S’il en est le conseiller sportif depuis la fin du mois de novembre dernier, ce n’est pas le premier passage de Medhi Benatia à l’OM. L’ancien international marocain y a été formé sans avoir pu s’y imposer, la faute à José Anigo. Pourtant, selon son ancien coéquipier à Marseille, Thomas Deruda, il était au-dessus du lot.

Passé par l’AS Rome, la Juventus ou bien le Bayern Munich, c’est à l’OM que Medhi Benatia a commencé à côtoyer le monde professionnel. En effet, celui qui a été nommé conseiller sportif de Pablo Longoria fin novembre, a été formé à Marseille, sans avoir eu l’opportunité de s’y imposer. Pourtant, même à l’époque, son potentiel était indéniable.

Benatia pas retenu pour le PSG-OM de mars 2006

« Sous Jean Fernandez, à l’été 2005, nous participons au stage de Capbreton (Landes), et à certains matchs de préparation comme celui face à l’Espanyol Barcelone. On intègre le groupe pro pour l'entraînement, puis on a le droit de déplacer nos affaires du vestiaire de la CFA à celui des pros », se rappelle Thomas Deruda, son ancien coéquipier en réserve à l’OM, auprès de L'Équipe. Pourtant, lorsque l’OM envoie ses minots affronter le PSG en mars 2006 (0-0), Medhi Benatia n’est pas du voyage.

« Personne ne lui arrivait à la cheville »

« Personne ne lui arrivait à la cheville au centre ou en réserve. Il était au-dessus de tout le monde », poursuit Thomas Deruda. Si Medhi Benatia n’a pas été convoqué pour jouer face au PSG avec les autres jeunes de l’OM, la faute revient à José Anigo, qui n’en voulait plus. Un choix qui n’aurait rien à voir avec ses performances sportives et l'ancien défenseur finit par demander son prêt lors de l’été 2006. « Je ne me souviens plus exactement. Comme dit l’autre, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Ça ne l’a pas empêché de faire une belle carrière », a confié José Anigo le mois dernier à L'Équipe.

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