ASSE : Un vieux clash plombe l'arrivée d'un entraîneur
Thibault Morlain

Suite à la défaite contre Guingamp, le 5ème revers de suite, l'ASSE a décidé d'agir. Alors que Laurent Batlles avait une épée de Damoclès au-dessus de la tête, le technicien a été remercié. Désormais, l'ASSE se cherche donc un nouvel entraîneur. Qui sera alors l'heureux élu ? Il faudrait d'ores et déjà écarter un retour de Frédéric Antonetti en raison des tensions passées toujours d'actualité.

Cela faisait maintenant un moment que Laurent Batlles était en danger à l'ASSE. S'il avait réussi à conserver son poste jusqu'à présent, la défaite face à Guingamp a été celle de trop pour l'entraîneur. Les Verts ont décidé de tourner la page, Batlles a été remercié et maintenant, la question est de savoir qui viendra le remplacer sur le banc de l'ASSE. Un feuilleton qui fait énormément parler en ce moment...

Antonetti ne veut plus revenir à l'ASSE

Thierry Laurey, Olivier Dall'Oglio, Jean-Pierre Papin, Zoumana Camara... De nombreux pistes seraient étudiées pour venir remplacer Laurent Batlles sur le banc de l'ASSE. En revanche, il faudrait d'ores et déjà écarter une arrivée de Frédéric Antonetti, lui qui a déjà entraîné les Verts entre 2001 et 2004. A Saint-Etienne, l'entraîneur de 62 ans a pourtant ses partisans, notamment Roland Romeyer. Pour autant, L'Equipe fait savoir qu'Antonetti n'a aucune intention de revenir à l'ASSE en raison de son départ houleux du Forez.

« Il est totalement saugrenu de penser que je pourrais envisager de retravailler avec lui »

En janvier 2023, Frédéric Antonetti avait d'ailleurs très clairement dit que ce clash au moment de quitter l'ASSE rendait impossible un retour à Saint-Etienne. « Les supporters du club connaissent les conditions de mon éviction de l'AS Saint-Étienne en 2004 ainsi que son responsable, toujours dirigeant au club actuellement, qui a mené les intrigues, manipulations et manigances qui ont conduit à ce départ forcé. Il est totalement saugrenu de penser que je pourrais envisager de retravailler avec lui », confiait Antonetti, pointant alors du doigt Bernard Caïazzo.

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