Melina B tacle limprevisibilite de la Ligue des champio
La rédaction

Pourquoi aimons-nous la Ligue des Champions ? Parce qu'elle fait s'affronter les meilleures équipes européennes, oui. Parce que les amateurs de beau jeu ne sont jamais en reste, oui. Parce qu'elle promet des matchs palpitants sans retenue, oui.

Mais surtout, parce que ces soirées-là, tu sais que même assis sagement dans ton canapé : tu vas crier, frémir, faire des bons, et que tu vas vivre 90’ d’une folle intensité ! Ah ces soirées-là, il ne faut pas être cardiaque, tu n’es jamais au bout de tes surprises. En haut, en bas, à gauche, à droite… Tu ne sais plus où donner de la tête !

Et le hic est celui-ci ! Quand t’es un parieur fauché qui a besoin de se refaire, ce genre de match c’est tout simplement l’enfer. Un véritable casse tête…Comment miser de l’argent sur une équipe quand la comparaison ne permet pas de choisir son camp ?

Côté enjeu : pour le Barça, obtenir un 2ième titre consécutif en C1. Pour l’Inter, gagner un trophée qui lui fait défaut depuis près d’1/2 siècle.

Côté entraîneur : un combat de coqs entre les deux "big boss" du coaching. Le diabolique stratège Mourinho face à l’élégant technicien Guardiola.

Côté jeu : Opposition de style. Le vice et la puissance physique intéristes contre l’adresse, la finesse et la fluidité blaugranas.

Côté joueurs : un sentiment de revanche de joueurs blessés dans leur amour propre dominera cette rencontre. Un objectif : Montrer toute l’étendue de son talent dans ce match, vitrine idéale pour prouver que l’on est le meilleur. Je pense au duel Eto’o – Ibrahimovic.

Je fais référence à la soif de vengeance de Sneijder qui a quitté l’Espagne prématurément et rempli d’amertume. Je songe aussi à Maicon en concurrence avec Alves pour le poste de latéral droit avec la Seleçao. Et je n’oublie pas Messi et Xavi… Néanmoins, Mourinho semble avoir un plan ficelé pour contrecarrer la complicité des deux hommes.

Bref, impossible de choisir un vainqueur. Et le match nul me paraît être le faux bon compromis sur ce coup.

Je vais donc laisser la nature guider mon pronostic. J’envisage une victoire pseudo-volcanique de l’Inter Milan. Les joueurs du Barça ayant déjà 980 kilomètres dans les jambes, il est possible que les courses multiples de Dani Alves soient moins percutantes, les accélérations de Messi moins décisives et la lucidité de l’infatigable Xavi amoindrie. Ouais, ouais, ouais… Euh, sans conviction en fait !