Didier Drogba, buteur avec le Shanghai Shenhua ce week-end, pensait être rassuré sur son avenir en Chine. Sauf que ses dirigeants n’ont pas encore réglé leurs différends et pourraient lui tomber dessus.
Didier Drogba aura beau claquer des buts, ce qu’il a fait ce week-end contre Liaoning Whowin Been, il ne pourra rien faire face à l’intransigeance de ses dirigeants. Arrivé à Shanghai cet été pour signer un contrat en or et toucher un salaire de 240 000 euros de salaire hebdomadaire, l’ancien attaquant de l’OM est toujours confronté à un dilemme qui oppose les hommes forts de son club.
Une deadline de deux semaines Si son entraîneur Sergio Batista l’avait rassuré sur la situation du club chinois, apaisée selon lui, le président a pris la parole pour… le contredire et envoyer un ultimatum qui pourrait accélérer le départ de Drogba. « J’ai pris la difficile décision de vous croire encore une fois, mais c’est la dernière fois ! Et cette fois, je fixe une deadline : deux semaines », a ainsi déclaré Zhu Jun sur l’équivalent du Twitter chinois. Pour rappel, les dirigeants de Shenhua s’affrontent pour des questions de prise de pouvoir au niveau de l’actionnariat.
« Drogba pourrait prendre son billet retour » Depuis 2007, Jun a la promesse d’obtenir 70 % des parts du club mais ce n’est toujours pas le cas. Cette affaire qui traîne en longueur risque donc fort d’écourter l’aventure exotique de Drogba. Une source proche du dossier, sous couvert d’anonymat, a même fait une révélation inquiétante à son sujet. « Si ce problème n’est pas résolu d’ici à octobre, Zhu Jun saisira la justice, a-t-il déclaré dans le quotidien local Shanghai Youth Daily. Si la question du salaire de Drogba n’est pas tranchée, il pourrait être contraint d’acheter son billet retour ».