Très déçu après la défaite du RC Lens à Caen cet après-midi, Antoine Kombouaré regrettait entre autres l’énorme occasion ratée par Danijel Ljuboja…
Si le RC Lens avait une superbe occasion cet après-midi de faire le trou sur ses concurrents dans la lutte pour la montée en Ligue1 en prenant six points d’avance sur le 3e, Niort, les Lensois se sont pris les pieds dans le plat sur la pelouse de Caen. Face à un autre candidat au podium, les hommes d’Antoine Kombouaré se sont en effet inclinés (1-0) suite à un but de Mathieu Duhamel (34e). Surtout, les Sang et Or auraient pu revenir à égalité si DanijelLjuboja, fraîchement rentré en jeu, n’avait pas gâché une incroyable occasion dans le dernier quart d’heure du match. De quoi donner des regrets à l’entraîneur nordiste…
« ON SE DEMANDE ENCORE COMMENT LJUBOJA N’A PAS PU MARQUER… »
« Je ressens plus que des regrets, c'est une énorme déception. En première période, on a été incapables de proposer du jeu, d'aller de l'avant. On a vu un autre visage lensois en deuxième période, on a joué plus haut. J'ai aimé la capacité de réaction de mes joueurs. Je vais m'appuyer là-dessus pour la réception de Niort le week-end prochain à Bollaert. Cet après-midi, je crois qu'on aurait pu jouer une heure de plus sans marquer. On se demande encore comment Ljuboja n'a pas pu mettre le ballon dans le but vide... », a-t-il ainsi déclaré après la rencontre, dans des propos rapportés par L’Équipe.
GARANDE : « IL FAUT QUE TOUS LES CAENNAIS Y CROIENT »
Le son de cloche était évidemment différent côté caennais, où l’entraîneur Patrice Garande a salué la prestation de ses joueurs. « Notre première mi-temps est une référence. On a harcelé Lens sans arrêt, on a joué haut. On savait qu'il fallait mettre de la folie. Après, il y a eu réaction de leur part. Avec la fatigue, on a manqué de justesse technique en deuxième période, mais on a affiché une belle solidarité. C'est ce qui nous a permis de tenir. J'ai dit aux joueurs de savourer le moment. Maintenant, à travers ce match-là, il faut que tous les Caennais y croient », a-t-il déclaré.