Transferts : De la Ligue des Champions au Paris FC, un attaquant balance sur sa signature !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que le Paris FC sera attendu au tournant lors des prochaines fenêtres des transferts suite à son rachat par la famille Arnault, un recrutement ambitieux a déjà été réalisé l’été dernier avec les arrivées de Maxime Lopez ou encore Jean-Philippe Krasso. Ce dernier venait de participer à la Ligue des champions avec l’Étoile Rouge Belgrade et a donc rejoint la Ligue 2, un choix sur lequel il s’est expliqué.

C’est une nouvelle ère qui se prépare au Paris FC avec son rachat par la famille Arnault, troisième fortune mondiale. Alors que les nouveaux propriétaires de l’autre club de la capitale ne veulent pas griller les étapes, le pensionnaire de Ligue 2 s’est déjà fait remarquer sur le mercato bien avant les premières fuites de ce projet avec un recrutement ambitieux l’été dernier, et notamment l’arrivée de Jean-Philippe Krasso en provenance de l’Étoile Rouge Belgrade, équipe avec laquelle il venait de disputer la Ligue des Champions. Désormais en deuxième division, l’ancien de l’ASSE justifie son choix.

« Personne n’était à ma place et n’avait les éléments pour pouvoir être objectif sur cette affaire »

« Oui, je comprends les réactions de chacun. Tout le monde a le droit d’avoir son point de vue là-dessus, mais personne n’était à ma place et n’avait les éléments pour pouvoir être objectif sur cette affaire », explique Krasso à So Foot, avant de détailler les difficultés rencontrées en Serbie : « J’ai connu une saison à deux visages. Quand on commence le championnat, je mets 7 buts et 3 passes décisives en 10 matchs, donc meilleur buteur et meilleur passeur du club à ce moment-là. Et après, deux matchs avant que la Ligue des champions ne commence, l’entraîneur me met sur le banc sans aucune explication. Même chose en C1, il me l’annonce seulement par politesse. Je n’étais pas le seul, il y avait un autre titulaire, qui n’avait pas loupé un match, dans ce cas-là. Il y a eu comme une cassure. J’avais demandé un rendez-vous avec le coach. Je ne voulais pas régler mes comptes, mais juste avoir une discussion constructive pour savoir pourquoi je n’étais plus dans les plans, ce que je pouvais améliorer, ce qu’il me manquait… et là, il me parle de défense. Direct, j’acquiesce, tout le monde doit défendre et les attaquants les premiers. Le match suivant, je suis titulaire en 8, je décide de me focaliser sur mon travail défensif, je fais vraiment un match solide derrière, et offensivement, je marque un but. Logiquement, je me suis dit : « Ça y est, c’est bon », mais rien n’a changé. Ensuite, quand il y a eu un changement d’entraîneur, j’étais à la CAN pendant un mois, et l’équipe marchait bien sans moi, donc il n’y avait pas d’obligation de m’intégrer à mon retour. Je ne lui en ai pas voulu, on ne se connaissait pas. Durant deux semaines, ça allait, mais après quand tu fais des voyages de cinq heures en bus pour aller je ne sais pas où et que finalement, je n’entre même pas… »

« L’objectif n’était pas forcément de revenir en Ligue 2, mais… »

« C’était très fatigant, conclut l’ancien attaquant de l’AS Saint-Etienne. J’avais envie de bosser un minimum. C’est vraiment ça qui m’a décidé à partir… L’objectif n’était pas forcément de revenir en Ligue 2, mais de trouver un club où j’allais avoir un maximum de temps de jeu. C’était vraiment le motif numéro 1. » C’est alors que le Paris FC a su profiter de la situation.

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