Alors que le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus continuent d’entretenir l’espoir de créer une Super League, Nasser Al-Khelaïfi, président de l’Association européenne des clubs, a une nouvelle fois fustigé cette volonté. Le patron du PSG n’a pas hésité à tacler les trois clubs à l’origine de cette tentative.
Le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus n’en démordent pas. Les trois clubs ont toujours la volonté de créer une Super League. Au lendemain d’une réunion entre les instigateurs de ce projet et l’UEFA, Nasser Al-Khelaïfi, président de l’Association européenne des clubs (ECA) a une nouvelle fois balayé leurs arguments.
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— le10sport (@le10sport) November 10, 2022
« Ils ont montré qu'ils ne comprenaient pas le football »
« Nous entendons dire que la Ligue des champions n’est pas excitante et que le football européen est complètement cassé. Mais ils y jouent toujours, je ne comprends pas », a lâché le président du PSG, rapporte AS. Pour appuyer ses propos et défendre la Ligue des champions, Nasser Al-Khelaïfi a pris Rafael Nadal et Roger Federer pour exemple : « Pour être honnête, je suis triste pour eux (membres de la Super League) parce qu'hier (mardi) ils ont montré qu'ils ne comprenaient pas le football ni son écosystème. On parle de Nadal et de Federer. J'ai une petite expérience dans le tennis en tant qu'ancien joueur. Laissez-moi vous dire que Rafael et Roger sont deux des plus grands athlètes de l'histoire du sport. Ce n'est pas parce qu'ils ont joué ensemble tout le temps. C'est parce qu'ils ont travaillé si dur. Chaque match était important, quel que soit le classement contre lequel ils jouaient. Ils n'ont jamais demandé une ligue fermée des meilleurs joueurs. Ils ont défendu la famille du tennis. »
« N'utilisez pas vos grands noms pour justifier vos échecs »
Nasser Al-Khelaïfi a poursuivi : « S'il vous plaît, n'utilisez pas vos grands noms pour justifier vos échecs. L'avenir du football européen doit prendre en compte les intérêts de toutes les parties prenantes. Toutes les ligues, tous les clubs, les associations nationales, les fans et toutes les communautés qui ont besoin de notre aide. En particulier, nous devons penser davantage aux fans. Lors de la réunion d'hier (mardi), la voix des groupes de supporters a été entendue haut et fort. Ils ont parlé avec le cœur. L'intérêt personnel n'a pas sa place dans le football. Et je suis totalement d'accord. Nous n'avons pas non plus besoin de démolir les choses pour les réformer. Nous pouvons apporter de grands changements positifs au sein du système, l'UEFA et l'ECA l'ont déjà montré l'année dernière. »