En s’engageant en faveur du PSG en 2018, Gianluigi Buffon signait une clause dans son contrat par le biais de laquelle le club lui assurait de prendre en charge une partie d’un éventuel redressement fiscal de l’impôt sur le revenu italien des revenus versés en 2018. Cependant, le club se serait initialement dédouané conduisant à un appel et à une analyse du dossier de la cour d’appel de Paris qui a livré son verdict !
En 2018/2019, Gianluigi Buffon officiait en tant que gardien du PSG. Le temps d’une saison seulement avant de retrouver l’Italie et la Juventus. Pendant son passage à Paris, une promesse lui aurait été faite de la part du Paris Saint-Germain dans son contrat de travail comme rappelé par L’Équipe ce jeudi. « En cas de redressement avant le 31 décembre 2023 de l'impôt sur le revenu italien sur les revenus versés en 2018 (...) le PSG s'engage à prendre en charge 50% de cet impôt italien dans la limite d'un montant de 250 000 € net de charges sociales et d'impôts. Cette prise en charge constituera une prime d'impatriation supplémentaire ».
Première condamnation du PSG, l’appel vain
Deux ans après son départ du PSG, cela n’a pas manqué. Le fisc italien notifiait Gianluigi Buffon d’un redressement à hauteur d’1,2M€. De quoi permettre au gardien iconique de l’Italie de s’appuyer sur cette clause afin de se tirer d’affaire. Ce que le PSG refusait de faire en faisant appel à la décision du conseil des prud’hommes. Cependant, Buffon a eu gain de cause le 10 juillet 2025.
Le PSG condamné par la cour d’appel de Paris
Dans un arrêt rendu à cette date précise comme le souligne L’Équipe, la cour d’appel de Paris a livré son verdict : le PSG est condamné à prendre en charge une partie du redressement fiscal de Gianluigi Buffon. Cependant, en raison de « résistance abusive » du Paris Saint-Germain, l’Italien n’est pas parvenu à obtenir les 25 000€ de dommages et intérêts.