En guerre avec la mairie concernant le Parc des Princes et une potentielle vente, les ambitions du Qatar expliquent la réticence d’Anne Hidalgo de le vendre. La ville de Paris étant propriétaire du Parc des Princes, elle n’a aucune intention de vendre l’enceinte à Qatar Sports Investments (QSI). En réponse, le PSG avait menacé de plier bagages et quitter le Parc. Mais les craintes d’Anne Hidalgo sont tout autres.
L’avenir autour du Parc des Princes cristallise les tensions entre la Ville de Paris et le PSG. C’est un véritable feuilleton politique qui débute à ce sujet. Et chaque partie à de bonnes raisons de camper sur ses positions.
Acheter le Parc pour mieux vendre le PSG ?
C’est la crainte principale d’Anne Hidalgo. Le Paris Saint-Germain, détenu par QSI sera déjà le propriétaire de son futur centre d’entraînement dernier cri, en construction à Poissy qui sera inauguré cet été. La maire de Paris se méfie surtout depuis que QSI a ouvert le capital du club à hauteur de 10-15 % à un partenaire financier sans qu’elle est été mise au courant. Ces mouvements laisse présager à Anne Hidalgo la vente du club à un nouvel investisseur. Le club, en cas d’acquisition du Parc des Princes en plus du centre d’entraînement ultramoderne serait évidemment attirant pour de potentiels investisseurs.
PSG : Le gros fantasme à 500M€ du Qatar https://t.co/Xaa3jFLsoc pic.twitter.com/Y9n5g6Ukff
— le10sport (@le10sport) January 18, 2023
Pas de vente, pas de rénovation ?
Le PSG a été très clair au moment où cette polémique a éclaté : si la ville de Paris ne lui vend pas le Parc, la rénovation ne sera pas effectuée. Une rénovation qui coûtera près de 500M€ pour augmenter la capacité du stade à 60.000 places. Mais la difficulté pour le PSG de trouver un nouvel emplacement pour un futur stade (ce qui prendrait déjà énormément de temps) pourrait jouer en faveur de la mairie. Le bras de fer ne fait que commencer.