PSG : Galtier souligne un problème avec la Coupe du Monde au Qatar
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Le Paris Saint-Germain a entamé un véritable marathon de rencontres dès la fin de la dernière trêve internationale qui va l’emmener jusqu’à la mi-novembre, et le début de la Coupe du monde au Qatar. Les hommes de Christophe Galtier doivent ainsi disputer onze matches en un mois et demi, un calendrier infernal pointé du doigt par l’entraîneur du PSG.

La dernière ligne droite est lancée. Le 20 novembre prochain, la Coupe du monde démarrera au Qatar, mais avant ce rendez-vous, de nombreux clubs doivent faire face à un calendrier infernal. C’est notamment le cas du PSG, qui a débuté après la dernière trêve internationale un marathon de 11 matchs en 43 jours. Trois jours après son déplacement à Benfica, le PSG s’apprête donc à rencontrer Reims samedi avant de retrouver les Portugais au Parc des Princes mardi. Privé de certains joueurs blessés, Christophe Galtier n’a pas manqué de tacler ce calendrier démentiel.

« Cela génère beaucoup de fatigue mentale et physique »

« Concernant l'enchaînement des matchs, depuis le début de la saison, tout le monde dit que c'est un calendrier infernal. Encore plus pour une équipe engagée dans une compétition européenne, avec les sélections nationales. Il n'y a que quatre joueurs chez nous qui sont restés. Il y a six jours entre les deux matchs de Benfica, cela génère beaucoup de fatigue mentale et physique », regrette Christophe Galtier.

« Le calendrier est démentiel »

« On essaie d'avoir le maximum de données avec notre la cellule de performance. Il y a un travail de prévention. Mais l'enchaînement est dangereux pour la santé physique des joueurs, il y a forcément des blessures. Derrière, il y a la Coupe du monde. Les blessures peuvent inciter les joueurs à se dire où est le moment de bascule, par rapport à la Coupe du monde. J'en parle librement parce que tout le monde est dans cette réfléxion. Les joueurs sont compétitifs et veulent tout jouer, en étant tout le temps performant. Ils mettent beaucoup de choses pour l'être, on les accompagne là-dessus. C'est le constat de tous les entraîneurs: le calendrier est démentiel », a ajouté l’entraîneur du PSG, dans des propos relayés par RMC.

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