Après la défaite sur la pelouse de Nantes (1-3), Leonardo est apparu très agacé par l'arbitrage de Monsieur Lesage. Et le directeur sportif du PSG ne manque pas le faire savoir.
Samedi soir sur la pelouse du FC Nantes, le PSG a connu sa deuxième défaite de la saison en Ligue 1 après celle subie à Rennes. Face à un Alban Lafont infranchissable, les Parisiens se sont inclinés 3 buts à 1 malgré un nombre d'occasions franches assez impressionnant. Mais en plus du portier canari, le PSG est tombé face à un arbitre qui est loin de faire l'unanimité à Paris. Après la rencontre, Marco Verratti a par exemple eu des mots très assurant que le PSG « se fait chi*r dessus par les arbitres ». Et avis partagé par Leonardo qui, après son passage au micro de Canal+, en a rajouté une couche en zone mixte.
«Il dit non, non, c'est Neymar, c'est Mbappé, je ne siffle pas !»
« (Denis) Appiah ne prend pas le deuxième carton jaune alors que le penalty est sifflé (sur Mbappé). Un deuxième jaune c'est rouge, c'est évident. Après, il y a tellement de fautes sur nos joueurs. Mais il dit non, non, c'est Neymar, c'est Mbappé, je ne siffle pas ! C'est Messi, je ne siffle pas, c'est le Paris Saint-Germain, je ne siffle pas ! Le sentiment, il vient comme ça. Peut-être que je me trompe. Après on a perdu, on accepte la défaite. On va apprendre de ça. Il y a beaucoup d'erreurs, des choses qu'on n'a pas bien faites. On doit savoir après un match de Ligue des champions se comporter en Ligue 1 d'une certaine manière. Ça, on va en parler. Mais, avec l'arbitre, aujourd'hui (samedi), on avait l'impression que c'était ''poum poum poum, je te tire.'' (...) Après l'arbitre, il ne veut même pas parler : c'est moi, je sais tout... On demande un peu de respect par rapport à ça. Parce qu'on se sent un peu gênés. C'est trop direct », assure le directeur sportif du PSG dans des propos rapportés par L'Equipe. Mais Leonardo met un point d'honneur à ne pas remettre en cause la victoire du FC Nantes et insiste sur les décisions de Monsieur Lesage. « Non, non, je n'ai pas dit ça. Ne commencez pas... regardez les images et parlez-en (...) On fait une chose : je ne dis plus rien, vous regardez les images et vous jugez. (Il s'en va) », conclut-il.