PSG : Blanc répond aux propos d’Ancelotti sur les joueurs français
La rédaction

Alors que les propos de Carlo Ancelotti sur le professionnalisme des joueurs français font beaucoup parler, Laurent Blanc a réagi au constat fait par l’entraîneur italien.

Après un an et demi à la tête du PSG et un titre de champion de France obtenu en mai 2013, Carlo Ancelotti a quitté la Ligue 1 l’été dernier pour répondre aux sirène du Real Madrid, qui le courtisait depuis de longs mois. S’il ne regrette rien de son passage en France et de son expérience parisienne, l’entraîneur italien s’est néanmoins distingué la semaine dernière en remettant en cause le professionnalisme de certains footballeurs français. Des propos qui ont beaucoup fait réagir, y compris son successeur Laurent Blanc, aujourd’hui en conférence de presse.

« C’EST UNE DIFFÉRENCE DE CULTURE »

« C’est une différence de culture. La grande différence entre les étrangers et les Français au niveau du travail et de l’entraînement, c’est avant tout une différence de culture. Paradoxalement, les Français qui s’exportent vivent bien le changement. Il faut prendre cela en considération, et faire comprendre qu’il y a du travail derrière une semaine d’entraînement. Ça, il y a un peu de mal, c’est vrai. Il faut l’inculquer aux jeunes. Une journée, ça comprend du travail en amont et après l’entraînement », a déclaré le « Président » aujourd’hui.

ANCELOTTI SE PAYE LES JOUEURS FRANÇAIS

Pour rappel, Carlo Ancelotti n’avait pas été tendre avec les footballeurs français il y a quelques jours. «Le problème des joueurs anglais c’est qu’ils ont parfois du mal à comprendre que l’on ne doit pas être toujours à 100% à l’entraînement. Les joueurs français, c’est l’inverse, ils ne comprennent pas pourquoi ils devraient être à 100% tous les jours. Quand l’entraînement commençait à 11h, les joueurs arrivaient à 10h30 et partaient à 12h30/13h00. Cela n’a pas été aisé à changer. Ce fut important de pouvoir compter sur un Zlatan Ibrahimovic, le meilleur des professionnels. C’était le modèle à suivre pour les autres à l’entraînement », avait-il lâché dans les colonnes du Financial Times.

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