PSG : 5 raisons de craindre une crise de novembre
La rédaction

Le PSG et le mois de novembre, souvent cela a été synonyme de crise. À première vue, l’équipe de Laurent Blanc semblait pouvoir y échapper. À première vue seulement…

1/ L’ARRIVÉE DES QATARIS N’A RIEN CHANGÉ DU TOUT

Au PSG, la crise de novembre sévit tous les ans. Et même les Qataris ne sont pas parvenus à endiguer ce phénomène depuis leur arrivée à la tête du club. Il y a deux ans, l’équipe d’Antoine Kombouaré avait réalisé une série de trois défaites consécutives ; dont une claque, 3-0, au Stade Vélodrome, lors du classico contre l’OM. L’an dernier, c’est Carlo Ancelotti qui avait été remis en question après un mois de novembre très moyen en Ligue 1. Certes, rien à voir avec ce qu’a pu connaître le club dans le passé, mais c’est historique, le mois de novembre est toujours compliqué au PSG.

2/ DE LA SUFFISANCE CONTRE ANDERLECHT

Depuis le début de saison, le PSG était impeccable. Sérieux et appliqués, tel un rouleau compresseur les joueurs du PSG n’ont pas fait de détails. Mardi soir contre Anderlecht on a ressenti de la suffisance du côté des Parisiens. Et si l’effectif du PSG était en train de se relâcher à l’image de Marquinhos contre Saint-Étienne récemment en Ligue 1 ? Ou des propos d’Adrien Rabiot (« On se sent invincibles » )après la facile victoire contre Lorient ? Un match contre un adversaire réputé plus « gros » pourrait peut-être ramener les Parisiens les pieds sur terre. Mais comme les autres adversaires du mois de novembre s’appellent Nice, Reims et Olympiakos

3/ IBRAHIMOVIC N’A PAS REMPORTÉ UN DUEL MARDI !

Zlatan Ibrahimovic a encore marqué mardi soir contre Anderlecht. Pourtant, à l’image de ses coéquipiers l’attaquant du PSG n’a pas réalisé un grand match. Une statistique est même incroyable : Ibrahimovic n’a pas remporté un seul de ses duels contre les Belges. 10 disputés, pour 10 perdus. Si ce n’est pas de la suffisance – on peut en douter, le Suédois vise le titre de meilleur buteur de la Ligue des Champions – on peut s’inquiéter. Comment celui qui a tant dominé ces mêmes adversaires il y a quelques semaines seulement peut être à son tour vaincu de la sorte dans les duels ? Un coup de moins bien physique ? Ce ne serait pas plus rassurant.

4/ LES CAS PERSONNELS AU CENTRE DES DISCUSSIONS

Depuis le début de saison, le PSG dégage une vraie force collective. Toutes ces stars réunies ne font qu’une depuis la reprise. Même Zlatan Ibrahimovic joue les coéquipiers modèles. Jusqu'à quand ? Plusieurs joueurs (Matuidi, Sirigu, Thiago Motta, Maxwell…) et même Laurent Blanc négocient actuellement des prolongations de contrat. D’autres ne savent toujours pas s’ils seront conservés (Alex, Ménez). Pour rappel, cette récente déclaration de Gennaro Gattuso : « Ibra m’a dit que dans le vestiaire, les Français du PSG parlent beaucoup de salaires et qu’ils râlent quand ils se rendent compte que l’un ou l’autre touche plus qu’eux ».

5/ TOUTES LES SÉRIES ONT UNE FIN

C’est un poncif, mais c’est surtout vrai : toutes les séries ont une fin. Le PSG est invaincu depuis le mois de mars dernier dans le jeu. C’était une défaite à Reims (que les Parisiens vont d’ailleurs affronter au cours du mois de novembre). Depuis huit mois, Paris ne perd plus. Cela devra bien arriver un jour. « Je l’ai dit aux joueurs : on sait que gagner tous les matchs, c’est impossible. Aucune des grandes équipes européennes n’est imbattable », reconnaissait d’ailleurs Laurent Blanc dernièrement. Et pour ce PSG dont on attend tant, une seule défaite pourrait prendre des proportions impressionnantes.

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