Neymar - PSG : «C’est dingue», la grave accusation
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Ce mercredi soir, France 2 diffuse un Complément d'enquête consacré à Nasser Al-Khelaïfi dans lequel plusieurs révélations accablantes seront faites. L'une d'elles concerne Neymar et l'épisode après la finale de la Coupe de France contre le Stade Rennais. Le Brésilien s'était embrouillé avec un supporter breton. Et visiblement, le PSG aurait ensuite utilisé des fichiers de police ce qui est parfaitement illégal.

Mercredi soir, France 2 diffuse un Complément d'enquête très attendu puisqu'il est consacré à Nasser Al-Khelaïfi. Il sera notamment question des armées numériques payées par le PSG pour discréditer certains joueurs. Pas seulement ses joueurs. En effet, Tristan Waleckx, rédacteur en chef de Complément d'enquête, raconte que le club de la capitale a eu accès à des fichiers de police pour pourrir un supporter du Stade Rennais qui avait eu un accrochage avec Neymar lors d'une finale de Coupe de France.

Des échanges douteux avec un ancien policier ?

« Ce qui est illégal c’est que les enquêteurs ont retrouvé des SMS entre le directeur de la communication du PSG et un ancien policier, qui montrent qu’ils sont allés jusqu’à utiliser des fichiers de police, ce qui est normalement interdit, pour aller retrouver l’identité d’un supporter de Rennes qui avait reçu un coup de la part de Neymar », confie-t-il sur le plateau de Quotidien sur TMC, avant de poursuivre.

«C’est ça qui est dingue»

« Et pour le pourrir sur internet, son âge et ses coordonnés, on s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas de trolls anonymes qui avaient fait ça, mais c’était une agence de communication à priori téléguidée par le PSG. C’est ça qui est dingue, d’après les témoignages, on sait qu’à minima, le patron de la com’ de l’époque était au courant, peut-être même à l’initiative. Et on sait aussi qu’il y a eu des échanges avec Nasser Al-Khelaïfi, qui a priori a validé le dispositif », ajoute Tristan Waleckx.

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