En décidant d’axer son équipe sur le collectif de Luis Enrique, et non sur des individualités comme Kylian Mbappé, Neymar, ou encore Lionel Messi, le PSG a atteint son but ultime : décrocher la Ligue des Champions. Le club parisien a bluffé de nombreux observateurs cette saison, à commencer par Laurent Blanc.
Le PSG dans l’histoire. Pour sa première saison sans Kylian Mbappé, le club de la capitale avait été pointé du doigt par plusieurs observateurs. Certains estimant que sans le numéro 7, Paris allait rencontrer des difficultés, notamment sur le plan offensif. Un an plus tard, voici le PSG champion d’Europe, produisant un football rarement vu jusque-là chez les Rouge et Bleu, menés d’une main de maître par Luis Enrique.
« Les soi-disant experts, disaient qu’ils ne gagneraient jamais la Ligue des champions »
Ce PSG a de quoi séduire, notamment chez ses anciens entraîneurs. Ayant passé trois saisons (2013-2016) sur le banc du club francilien, Laurent Blanc s’est exprimé sur ce triomphe parisien. « Beaucoup de gens, pas seulement dans la presse, mais aussi parmi les experts du football, les soi-disant experts, disaient qu’ils ne gagneraient jamais la Ligue des champions, que s’ils ne la gagnaient pas avec Messi, Mbappé, Neymar… Je leur ai dit que s’ils continuaient à investir, tôt ou tard, ils la gagneraient. Et c’est ce qui s’est passé. Et ce n’est peut-être pas encore fini. Peut-être qu’ils la gagneront à nouveau parce qu’ils investissent beaucoup, qu’ils engagent d’excellents entraîneurs », a-t-il confié ce vendredi auprès de SPORT.
« Luis Enrique, c’est un gars très exigeant »
« En raison des revers précédents, ils ont changé leur politique : recruter moins de joueurs et jouer en équipe. Luis Enrique, c’est un gars très exigeant. Il doit l’être encore plus avec ses joueurs qu’avec lui-même. Et il l’était. Il pouvait jouer à tous les postes : arrière droit, ailier droit, milieu de terrain, défenseur, attaquant. C’était le gars qui marquait des buts, défendait, attaquait… Il était très bon. Maintenant, il prône aussi un jeu de possession, de volonté de balle, de mouvement et de compétition. C’est sa vision du jeu. Je ne peux qu’être d’accord et la partager. Il est aussi courageux », conclut Laurent Blanc.