«Je n’ai pas signé pour ça» : Il se lâche sur son arrivée au PSG
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Dimanche, le PSG a rapidement été réduit à 10 sur la pelouse du Havre après l’expulsion de Gianluigi Donnarumma. Une situation qui a poussé les Parisiens à jouer contre-nature, laissant la possession aux Havrais avant de procéder en contre en utilisant la vitesse d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé. Et bien que le PSG se soit imposé (2-0), Luis Enrique ne compte pas rééditer ce genre de prestations.

Depuis le début de saison, Luis Enrique s'évertue à essayer d'apposer sa patte sur le jeu du PSG. Le technicien espagnol n'a jamais caché son attrait pour le football offensif, et il le confirme depuis son arrivée à Paris. Néanmoins, dimanche contre Le Havre, les Parisiens ont toutefois été contraint de jouer contre-nature après l'expulsion de Gianluigi Donnarumma en tout début de matche. Afin de s'imposer, les joueurs de Luis Enrique ont été contraints de laisser la possession aux Havrais ce qu'ils n'ont pas l'habitude de faire. Et ce dernier assure que cela ne se reproduira plus.

«Ce serait plus facile»

« Je dirais que nous faisons partie des rares équipes au monde capables de jouer en transition et comme nous le faisons d’habitude. Je pourrais toujours nous faire défendre comme ce dimanche. Ce serait plus facile. Je me mettrais sur la touche et je pourrais profiter de comment mes joueurs courent. Avec six ou sept défenseurs et deux joueurs devant qui contre-attaquent. Mais ça ne m’intéresse pas », affirme le technicien espagnol lors de son passage en conférence de presse, avant d’en rajouter une couche.

«Ça ne me plaît pas»

« J’aime jouer au football. Que ça paraisse être un show. Que les supporters du PSG profitent d’une équipe qui joue un football offensif, se procure des occasions et marque des buts. Je ne fume pas, mais je pourrais fumer une cigarette, en regardant mes joueurs courir. Sept qui défendent et trois qui courent uniquement devant. Pim-pam, pim-pam. Ça ne me plaît pas. Je n’ai pas signé pour ça. Mais nous savons le faire. Nous l’avons démontré ce dimanche. Mais ça ne me plaît pas », ajoute Luis Enrique.

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