«Ils sont largués», le PSG peut craindre le pire
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Après une excellente première partie de saison, le PSG connaît un début d’année beaucoup plus compliqué. Invaincu jusque-là, le club de la capitale a déjà connu 3 défaites en 2023, dont la dernière en date contre l’OM mercredi en Coupe de France. Et cette situation inquiète Édouard Cissé.

Avant la Coupe du monde, le PSG avait réalisé une première partie de saison très réussie. Invaincu jusque-là, le PSG est toutefois retombé dans ses travers et vient d’enchaîner trois défaites en 2023, le tout en 9 rencontres. Et la dernière contre l’OM inquiète particulièrement Édouard Cissé.

Cissé inquiet pour le PSG

« C'était la grande surprise. On savait qu'ils pouvaient le faire, mais le tenir autant, bravo. Pendant soixante-dix minutes, ils ont été très, très bons. Les vingt dernières, ils ont un peu souffert, mais les soixante-dix premières ont été impressionnantes. Je pense que les Parisiens ont cru ça aussi. Ils ont voulu faire le dos rond, mais Marseille a continué, Marseille a très bien joué, très bien ressorti le ballon, agressé Paris. Le PSG n'a pas pu mettre en place son jeu. Avec un but à la 45e + 2, tu te dis que ça va être compliqué. Mais en fait, l'OM a repris de la même façon. C'était bluffant. Ils se sont mis le public dans leur poche. C'était un beau match », lance l’ancien milieu de terrain dans les colonnes de L’Equipe.

«Ils sont largués»

« Quand ils se font rentrer dedans, personne ne répond vraiment. Sergio Ramos, ok. Mais c'est surtout au milieu où il faut envoyer du pâté dans l'impact. C'est toujours la même chose : s'ils sont à leur rythme, il n'y a aucun souci. D'ailleurs, à certains moments, on a vu l'OM un petit peu timide et on s'est dit que le PSG pouvait faire mal. Par contre, dès que l'équipe adverse met de l'intensité, ils sont largués », ajoute Édouard Cissé.

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